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Petites Soeurs des Pauvres

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dimanche 11 mai 2025

Saint Mayeul
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Saint Innocent d'Irkoutsk

Saint Innocent voulait convertir la Chine au christianisme lorsque l’empereur de Chine, en 1692, ouvrit son pays à l’Evangile. Sous l’influence des pères jésuites, les missionnaires inculturèrent l’Evangile dans les coutumes chinoises. Quand les dominicains vinrent se joindre à eux, ils les critiquèrent comme faisant une dérive théologique que Rome condamna à trois reprises sous leur influence. A la suite de quoi, l’empereur interdit le christianisme en 1717. Saint Innocent pensa que c’était seulement les catholiques qui étaient ainsi expulsés. Mais en fait c’était le christianisme. Il dut rebrousser chemin lorsqu’il lui fut interdit d’entrer en Chine. C’est ainsi qu’il devint l’apôtre de la Sibérie méridionale et le premier évêque d’Irkoutsk, non loin du lac Baïkal.

L’incompréhension peut engendrer le découragement si nous ne jugeons qu’avec notre regard humain. Par delà cet échec, le regard de la foi découvre une vision de la volonté de Dieu. Le silence lui-même devient parole et appel de Dieu à prendre un autre chemin pour le servir.

(Lectionnaire Emmaüs)

Fête de la Vierge Marie en son icône du Signe

Novgorod en Russie possédait une icône de la Mère de Dieu sur le modèle byzantin de la Vierge du Signe. Ce modèle représente Marie portant en médaillon, sur le devant, le Christ enfant et bénissant. Son nom évoque le « signe de la Vierge enceinte » annoncé par le prophète Isaïe. Le 27 novembre 1150, la ville est assiégée. Son archevêque place l’icône au-dessus des remparts ; la Vierge est frappée d’une flèche, les ténèbres couvrent la ville et les ennemis doivent lever le siège. Ce miracle est commémoré chaque année. Six cent quatre vingt ans plus tard, la Mère de Dieu apparaît à une humble religieuse, sœur Catherine Labouré que nous fêterons demain, 28 novembre et lui fait réaliser une médaille, la Médaille Miraculeuse, en raison des innombrables miracles qui lui sont attribués.

Réjouis-toi, Mère de Dieu, joie des anges et des hommes ; réjouis-toi, ferme espoir et protection de la ville ; réjouis-toi, car par ta puissance nous terrassons nos ennemis ; réjouis-toi, Mère du soleil spirituel qui éclaire les fidèles et plonge les infidèles dans l’obscurité ; réjouis-toi, ô Vierge, louange des chrétiens.

(Hymne pour la fête de l’icône de la Vierge du Signe)

Sainte Catherine Labouré

Catherine naquit dans un petit village de Bourgogne, Fain-les-Moutiers, huitième d’une famille de dix enfants. Elle a 9 ans quand meurt sa mère, et elle doit travailler dans la ferme de son père dès l’âge de 12 ans. Catherine veut se faire religieuse ; un homme très bon qui lui est apparu en rêve l’appelle à sa suite. Lors d’une visite dans un couvent de Filles de la Charité, elle reconnaît sur un portrait de saint Vincent de Paul l’homme très bon qui l’a appelée. Mais son père s’oppose à sa vocation. Catherine doit gagner sa vie. A 20 ans, elle monte à Paris. Employée dans un restaurant populaire, elle découvre la misère des ouvriers, des enfants qui travaillent à l’usine, et décide de consacrer sa vie aux pauvres. A 23 ans, elle entre enfin chez les Filles de la Charité, et vit le temps de formation à Paris, rue du Bac. Le 18 juillet 1830, puis à nouveau le 27 novembre, la Vierge Marie se manifeste à elle. Elle lui demande de faire frapper une médaille à son effigie. « Regarde les rayons sombres qui sortent de mes mains, dit Marie, ce sont toutes les grâces qu’on ne me demande pas. » Par l’intermédiaire de son confesseur, Catherine obtient la frappe de la médaille, qui connaît tout de suite une très grande diffusion sous le nom de Médaille miraculeuse. Mais elle-même garde l’incognito pour rester une humble servante es pauvres. Elle passe sa vie au service des vieillards dans un quartier déshérité de Paris, aimée des pauvres, jusqu’à sa mort à 70 ans.

Toute à Dieu seul. Toute à Dieu au service des pauvres et des vieillards. Alliance d’un seul amour, celui du véritable secret de Catherine. L’humilité dans le service de Dieu, l’humilité dans le service des hommes

(Lectionnaire Emmaüs)

Saint Sernin

Ou Saturnin. Il est difficile de retirer l’histoire de la légende. Il aurait été envoyé par saint Pierre lui-même. Le plus sûr est de dire qu’il fut du nombre des missionnaires qui, comme saint Denys de Paris, vinrent dans les années 250, évangéliser les Gaules. Il fonda le siège épiscopal de Toulouse. De nombreuses localités portent son nom dans diverses régions du sud de la France.

Resplendis, vivifiante croix du Seigneur. Illumine les cœurs. Manifeste la splendeur de ta beauté, accorde tes dons et tes bienfaits aux fidèles qui implorent la grâce du salut.

(Lucernaire du Carême – Triode de la liturgie grecque)

Saint André, le premier appelé

Il était de Bethsaïde en Galilée, sur les bords du lac de Tibériade. Avec son frère Pierre, il vivait de la pêche. C’était un assoiffé de Dieu. Il avait entendu la prédication de Jean le Baptiste, avait sans doute reçu son baptême de pénitence et était devenu l’un de ses disciples. Il avait su discerner l’exacte mission de Jean. Aussi, quand il l’entendit désigner Jésus : « Voici l’agneau de Dieu », il le suivit pour ne plus le quitter. Dès cet appel, André devient apôtre, avant même d’en avoir reçu le titre. Il rencontre son frère Pierre et l’amène à Jésus. Il est l’homme qui sait nouer des contacts. Lors de la multiplication des pains, c’est André qui amène le jeune garçon portant ses cinq pains et ses deux poissons. Quand des Grecs veulent rencontrer Jésus, c’est à lui qu’ils s’adressent tout naturellement. Des sources tardives font état de son supplice à Patras en Grèce. Au 4e siècle, ses reliques furent transférées à Constantinople. Une importante relique, qui avait été déposée au 15e siècle au Vatican, fut restituée en 1966 aux Orientaux en signe de la volonté de communion entre l’Eglise de Rome et les patriarcats orientaux. L’Ukraine voudrait qu’il ait été le premier évangélisateur de Kiev et l’Ecosse l’a choisi comme patron national.

Rien n’a été promis à Pierre et à André par le Maître. Ils quittent leurs biens. Il nous faut considérer plutôt la volonté que la valeur des biens. Il quitte beaucoup, celui qui ne garde rien pour lui. Il quitte beaucoup, celui qui abandonne tout ce qu’il possède. Pierre et André abandonnèrent l’essentiel : l’un et l’autre renoncèrent au désir de posséder.

(Saint Grégoire le Grand – Homélie sur l’Evangile)

Bienheureux Jean Ruysbroeck

Originaire du village belge dont il porte le nom, il est appelé « Ruysbroeck l’admirable ». Son oncle, prêtre de Sainte-Gudule à Bruxelles se chargea de son éducation. Jean fut ordonné prêtre à 24 ans. Il sera chapelain de Sainte-Gudule vingt-cinq ans durant. Tout en poursuivant ses activités sacerdotales dans la paroisse, il écrivit plusieurs ouvrages mystiques par lesquels il cherche à faire partager son intense vie contemplative : « Les sept clôtures », « La pierre étincelante », « Le royaume des amants ». C’est un regard aigu qu’il pose sur le monde et sur l’Eglise de son temps : il voit la cause de tous les maux dans la pauvreté de la vie intérieure. Mais, dans le même temps, il s’attaque aux illuminés qui cherchent à dévoyer les fidèles et à les entraîner sur les chemins d’une mystique hors de l’Eglise. A 50 ans, il se retire avec quelques amis dans un petit ermitage de la vallée de Groenendal, adopte la règle de saint Augustin et devient prieur d’une petite communauté durant les trente-huit années du restant de sa vie. Il compose beaucoup d’autres ouvrages mystiques : « Les noces spirituelles », « Les sept clôtures », « Le livre de la plus haute vérité », etc. jouant ainsi un rôle important de maître spirituel que l’on vient consulter de loin et que l’on consulte encore, car il est d’une étonnante actualité.

Voici mon âme et mon cœur comme des vases. Remplissez-les, mon Dieu. Je serai magnanime et audacieux. Je suis rempli de vous et je désire encore. Voilà bien la vie d’union contemplative offerte aux âmes libres qui adhèrent à Dieu seul. Il demeure en eux et ils demeurent en lui.

(Jean Ruysbroeck – La pierre étincelante)
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