Accueillir les Personnes Âgées, les réconforter, les soigner et les accompagner jusqu’au terme de leur vie, dans le respect de leur personne, de leurs relations familiales, de leurs convictions et en collaboration avec un personnel salarié, des Associés Jeanne Jugan, des bénévoles : telles sont nos valeurs.
Accompagner la vie jusqu'à son terme
A la fin de sa vie, la Personne Âgée est encore plus au centre de toutes les attentions. Les Petites Sœurs, la famille, le personnel salarié, les Associés Jeanne Jugan et les bénévoles de "Ma Maison" se complètent et veillent à accompagner le mieux possible la personne qui va mourir. Les Petites Sœurs offrent leur présence, nuit et jour.
Une Petite Sœur témoigne : "Leur grande crainte est surtout de mourir seuls, mais quand un nouveau Résident constate la simplicité avec laquelle on les avertit de la mort prochaine de l’un d'entre eux, quand il voit les autres l’entourer, lui faire de brèves visites, alors l’angoisse disparaît."
Une présence fraternelle auprès des mourants enlève largement à la mort son caractère angoissant, elle libère la tranche de vie qui reste à vivre. Pour toujours mieux soulager et accompagner les personnes en fin de vie, les équipes de soin bénéficient de formation et de l'aide d'équipes spécialisées en soins palliatifs. Il arrive un moment où la médecine ne peut plus rien, où un homme a le droit de renoncer à une lutte démesurée pour se tourner le plus paisiblement possible, avec les quelques forces qui lui restent, vers ceux qu’il quitte et vers Dieu qui vient à sa rencontre.
Annexe : Une équipe pour accompagner la fin de vie (document pdf)
La vieillesse est-elle abandonnée?
L’accompagnement des mourants chez les Petites sœurs des Pauvres.
Dans les maisons des Petites Sœurs des Pauvres, « une attention particulière est accordée à la prise en charge globale des besoins physiques, psychologiques, spirituels et sociaux des résidents » -Projet de vie du Home saint Joseph – Bruxelles-
Ce soir, un de nos résidents est au plus mal. Depuis plusieurs semaines, sa santé décline. Plus que jamais à ces heures difficiles et si riches à la fois, la coopération entre l’équipe soignante et les Petites Sœurs est étroite. Cette nuit, les Petites Sœurs vont veiller le malade. A tour de rôle elles demeurent à son chevet ; « parce que c’est à ce moment-là qu’ils ont spécialement besoin de prières. », explique la mère supérieure, à l’instar de Jeanne Jugan qui rappelait à ses filles :
« Il faut, dans nos bons vieillards, voir Jésus avec esprit de Foi, car c’est les porte-voix du bon Dieu. » –Jeanne Jugan-
Sur la table du malade puisque celui partage notre foi, on ne laisse que l’essentiel : un crucifix, un flacon d’eau de Lourdes…non loin de ces secours spirituels, nous gardons aussi, bien sûr, tout ce qui peut s’avérer nécessaire pour le soulagement du corps.
Pour l’équipe soignante, c’est un soutien précieux de savoir la Petite Sœur près du mourant…nous pouvons nous occuper des autres malades qui réclament aussi nos soins, sans abandonner ce dernier, nous savons qu’il est sous bonne garde et que la Petite Sœur nous appellera si nécessaire.
Ainsi, l’humain et le spirituel se relayent et se complètent au chevet du malade, comme Marthe et Marie auprès du Seigneur… N’oubliant jamais que « le pauvre, c’est Notre Seigneur. »
« C’est une grande grâce que le bon Dieu vous a faite. Servir les pauvres c’est le servir lui-même. » –Jeanne Jugan-
Une aide-soignante du Home saint Joseph.