On ignore s’il était d’origine allemande ou italienne. Il passait pour être l’un des hommes les plus savants de son époque, écrivant aussi bien en prose qu’en vers. Alcuin le considérait comme son maître et l’empereur Charlemagne l’appela à sa cour pour en faire l’un de ses conseillers en matière religieuse. C’est lui qui le fit nommer évêque d’Aquilée, dans le Frioul italien. Selon ses contemporains, il fut « la lumière de la chrétienté » sans pour autant négliger le soin de son propre diocèse. Il fut l’un des grands défenseurs du « Filioque » ajouté dans le texte latin du Concile de Nicée. Il évangélisa les Avars et les Slovènes.
Le Verbe très saint du Père, tout-puissant et absolument parfait, se répand en toutes choses. Il déploie partout sa puissance. Il éclaire toutes choses, visibles et invisibles. Il les contient en lui et les rassemble en lui. Il n’en laisse aucune en dehors de sa puissance, mais il donne vie et protection à toutes choses, en tout lieu, à chacune en particulier et à toutes ensemble.