Evêque et docteur de l’Eglise. Né dans une famille païenne d’Aquitaine noble et riche, ce jeune homme était doué pour les études, mais la question du sens de la vie le tourmentait. Où se trouve le bonheur pour l’homme ? A quoi sert d’exister si l’on doit mourir ? Y a-t-il un dieu ? Déçu dans ses lectures, il découvre un jour ce passage de la Bible : « Je suis celui qui est » et s’enthousiasme. Mais la mort reste une idée insupportable. Il trouvera le plein rassasiement de sa faim spirituelle dans l’évangile de saint Jean, l’évangile de l’Incarnation et de la Résurrection. A trente ans, il demande le baptême. Son envergure le désigne à l’attention des fidèles. Il est élu évêque de Poitiers, rencontre saint Athanase d’Alexandrie, alors en exil en Gaule à cause de l’hérésie arienne. Combattant à son tour cette hérésie, il est exilé en Phrygie et découvre la théologie grecque. De retour en Gaule, il fera triompher à la fois l’orthodoxie et la paix religieuse. En accueillant saint Martin pour fonder le monastère de Ligugé, il favorisa l’instauration du monachisme en Gaule. Dans son magistral « Traité de la Trinité », il a le premier fait entrer dans la langue latine les subtilités et les délicatesse de la langue grecque. De tous les Pères latins, il est celui dont la pensée est la plus proche des Pères grecs.
Je t’en prie, conserve intacte la ferveur de ma foi et jusqu’à mon dernier souffle donne-moi de conformer ma voix à ma conviction profonde. Oui, que je garde toujours ce que j’ai affirmé dans le symbole proclamé lors de ma nouvelle naissance, lorsque j’ai été baptisé dans le Père, le Fils et l’Esprit Saint !
Comme je cherchais en quoi consistait le bonheur humain, je ne le découvris qu’en deux états : le repos et l’opulence. Mon esprit conçut une vive ardeur à connaître ce Dieu à qui il se devait totalement, en la bonté et la richesse duquel il puisse reposer.