Fondatrice des Petites Sœurs des Pauvres
Un soir d'hiver 1839, Jeanne Jugan (1792-1879) découvre une pauvre dame âgée, aveugle et infirme, qui se meurt de froid.
Elle la prend chez elle, dans cet humble logis. Bientôt, elle en recueille une autre, puis une troisième, ainsi naquit la congrégation des Petites Sœurs des Pauvres. Des jeunes filles se joignent à elle et lui apportent leur aide. Le feu intérieur qui l'embrase alors, Jeanne s'empresse de le communiquer à ses compagnes avec lesquelles elle vit désormais, à la manière d'une communauté religieuse, au service des pauvres. Jeanne a 47 ans. Pour elle, plus de doute: l'œuvre à laquelle Dieu l'appelle est là. Une œuvre urgente.
Il n'existait alors aucune protection sociale pour ces personnes en détresse.
Déposer des intentions
Focus
RCF Jeanne Jugan et les Petites Sœurs des Pauvres
« C’est si beau d’être pauvre, de ne rien avoir, de tout attendre du Bon Dieu ! » Jeanne Jugan. La pauvreté vécue par Jeanne Jugan, nous montre une double dimension : humaine et spirituelle. C’est pourquoi, son exemple peut nous éclairer et encourager, aujourd’hui encore.
Quelle joie d’avoir pu vivre ce temps fort. Quelle joie d’avoir reçu une nouvelle fois la bénédiction de Jeanne Jugan. Qu’elle continue à nous aider à nous mettre au service du Christ à travers les pauvres que nous sommes tous les uns pour les autres.
Fondatrice des Petites Sœurs des Pauvres sainte Jeanne Jugan par Paul Milcent
Thème : Les saints de la porte d’à côté : « Soyez dans la joie et l’allégresse » (Mt 5, 12), dit Jésus à ceux qui sont persécutés ou humiliés à cause de lui. Le Seigneur demande tout ; et ce qu’il offre est la vraie vie, le bonheur pour lequel nous avons été créés. Il veut que nous soyons saints ..
Après ces différentes expériences nous nous rendons compte de l’actualité de la figure de Jeanne Jugan pour notre monde et notre société occidentale. Deux aspects sont particulièrement actuels, sa vie donnée pour les pauvres et les petits au nom du Christ pauvre et serviteur, mais aussi sa grande humilité et docilité pour obéir à l’Église.