Il naît dans une famille noble près de Sienne, en Italie. Orphelin, il est élevé par son oncle. Très doué, il fait de savantes études. Très pieux, il appartient à une confrérie de prière. Sa charité trouve à s’exprimer pleinement au cours de l’épidémie de peste qui ravage la ville en 1400. Il a 20 ans et tel est son dévouement qu’on lui confie la direction provisoire de l’hôpital. Deux ans plus tard, il entre chez les franciscains, y devient prêtre et son prieur lui donne la charge de la prédication. Ce sera désormais sa vocation principale. Saint Bernardin parcourt toute l’Italie, prêchant sur les places publiques car les églises sont trop petites. Parfois ce sont des milliers de personnes qui s’écrasent pour l’entendre et qui l’entendent, même sans micro, tant sa voix est forte. Il parle d’une manière concrète, directe, alerte, insistant sur la vie chrétienne et sur la primauté absolue du Christ. Vie mystique, vie morale et vie sociale sont, chez lui, inséparables. Il aura également un rôle important dans la transformation de l’ordre franciscain connue sous le nom de « réforme de l’observance ».
Parle-t-on mal de toi ? Supporte-le volontiers et avec patience. As-tu une tentation ? Surmonte-la et réjouis-toi de la porter pour la vaincre. Accepte-la joyeusement pour l’amour de Dieu. Accepte avec patience toutes les adversités pour l’amour de ton créateur qui souffrit tant de toi.
Imitez le bœuf quand il a pâturé. Il rumine, rumine et ce ruminement lui paraît meilleur que de pâturer. Faites de même avec la Parole de Dieu quand vous l’entendez. Ruminez-la beaucoup, afin qu’elle vous paraisse meilleure à ruminer qu’à entendre.