Venus de Rome, ils se firent cordonniers pour mieux annoncer l’Evangile : ils chaussaient gratis les pauvres et les riches ne connaissaient pas de meilleures chaussures. Tous, ils s’attardaient avec plaisir pour entendre parler du Christ. Les Français les disent avoir vécu dans la région de Soissons. Les Anglais les font vivre dans le Kent. Shakespeare en fait la louange dans « Henri V » et dans « Jules César ». Mais tous s’accordent à dire qu’ils donnèrent le témoignage du martyre. Leur « Passion » précise même que leurs bourreaux coupèrent leur peau en lanières. Avec eux, nous fêtons saint Rufin et saint Valère, qui, eux, choisirent d’être gardiens de greniers à blé, afin de parler plus facilement avec les paysans des alentours. Ils donnèrent aussi le témoignage suprême de la foi.
En réparant les semelles (soles), les cordonniers peuvent convertir les âmes (souls).
Il nous a créés par sa force. Il nous a cherchés par sa faiblesse.