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Petites Soeurs des Pauvres

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lundi 12 mai 2025

Saint Germain de Constantinople
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Saint Jean de Dieu

A huit ans, pour des raisons que l’on ignore, le petit Portugais Joao Ciudad fait une fugue et se retrouve vagabond sur les routes. Pendant 33 ans, il va mener une vie d’errance : enfant volé puis abandonné par un prêtre escroc, il parcourt l’Espagne. Tour à tour berger, soldat, valet, mendiant, journalier, infirmier, libraire… Le vagabond, un moment occupé à guerroyer contre les Turcs en Hongrie, se retrouve à Gibraltar. Et c’est là qu’un sermon de saint Jean d’Avila le convertit. Il en est si exalté qu’on l’enferme avec les fous. Puis son dévouement éclôt en oeuvres caritatives. Tout ce qu’il a découvert et souffert va le faire devenir bon et miséricordieux pour les misérables. Il collecte pour eux, ouvre un hôpital, crée un Ordre de religieux, l’Ordre de la Charité. L’hôpital qu’il a fondé à Grenade donnera naissance aux Frères Hospitalier de saint Jean de Dieu. Au moment de mourir, il dira : « Il reste en moi trois sujet d’affliction : mon ingratitude envers Dieu, le dénuement où je laisse les pauvres, les dettes que j’ai contractées pour les soutenir. »

Lorsque nous transmettons aux pauvres par amour de Dieu, c’est lui-même qui nous est donné. Si l’eau éteint le feu, la charité éteint les péchés.

(Saint Jean de Dieu dans une lettre à ses frères)

Saint Eloi

Gallo-romain, « le bon saint Eloi » appartenait à une famille de paysans aisés qui travaillaient eux-mêmes leur domaine, à la différence de tant de grands propriétaires qui les faisaient cultiver par de nombreux esclaves. Il entra comme apprenti orfèvre dans un atelier où l’on frappait la monnaie royale selon les méthodes romaines anciennes. Ses qualités professionnelles allaient de pair avec une scrupuleuse honnêteté. Il a la confiance du roi qui lui demande de résider à Paris, comme orfèvre royal, fonctionnaire de la Trésorerie royale et conseiller à la cour. Nommé « monétaire » (fabricant de la monnaie de l’Etat) à Marseille, il rachètera de nombreux esclaves que l’on vendait sur le port. Rappelé à Paris, il reçoit, entre autres, la commande d’orner les tombes de sainte Geneviève et de saint Denis et réalise des châsses pour saint Germain, saint Séverin, saint Martin et sainte Colombe et de nombreux objets liturgiques pour la nouvelle abbaye de Saint-Denis. En 632, il fonde le monastère de Solignac au sud de Limoges et un an après, dans sa propre maison de l’île de la Cité, le premier monastère féminin de Paris dont il confiera la charge à sainte Aure. Ordonné prêtre, il devient évêque de Noyon et Tournai, un diocèse qui s’étend jusqu’à Courtrai, Gand et la Frise néerlandaise. Il tente, sans grand succès, d’évangéliser la région d’Anvers. Au travers de ses sermons, nous connaissons la situation religieuse de cette époque et les superstitions païennes qu’il rencontre. Il fait sienne la spiritualité de saint Colomban, le moine irlandais, et fonde de nombreux monastères. Nous le trouvons au concile de Chalon-sur-Saône et en Aquitaine, à Uzès et à Marseille. Il meurt en 660, à la veille de partir pour Cahors.

Bien qu’une immense distance nous sépare l’un de l’autre et que nous ne puissions espérer nous revoir sur cette terre, soyons unis dans le Christ. Efforçons-nous de vivre de telle sorte qu’après si peu de temps, nous nous trouvions réunis, en corps et âme tout à la fois, pour l’éternité.

(Lettre à l’un de ses amis)

Sainte Françoise Romaine

A treize ans, parce qu’elle était de bonne noblesse romaine, elle dut épouser Lorenzo de Ponziani. Ils formèrent un ménage parfait, amoureux et paisible. Pour le public, elle était une merveilleuse maîtresse de maison et une grande dame dans ses réceptions. Mais elle réservait à Dieu ses conversations les plus longues, dans le petit oratoire au fond de son jardin. Elle acceptait avec une joie paisible les charges d’épouse et de mère de famille. Devenue veuve, elle se retira dans la petite congrégation des Oblates de saint Benoît qu’elle venait de fonder pour les dames romaines qui voulaient s’adonner à la prière et aux bonnes oeuvres. Elle mourut chez elle en soignant son fils malade.

Dieu ne l’avait pas choisie afin qu’elle devint sainte pour elle-même seulement, mais pour qu’elle fît servir les dons que Dieu lui avait accordés au salut spirituel et corporel de son prochain. Il lui suffisait de peu de mots pour réconforter les cœurs attristés et souffrants, apaiser les inquiets, calmer les emportés, réconcilier les ennemis, éteindre les haines invétérées et les rancunes.

(Témoignage de l’un de ses contemporains)

Sainte Marie-Eugénie Milleret

Née à Metz le 25 août 1817, elle partagea son enfance entre l’hôtel particulier des Milleret de Brou et la vaste propriété de Preisch, aux frontières du Luxembourg, de l’Allemagne et de la France. Comblée dans une famille incrédule dont le père voltairien est un haut fonctionnaire et la mère, excellente éducatrice, ne pratique que le formalisme religieux, elle connaîtra une véritable rencontre mystique avec Jésus Christ au jour de sa première communion : « Je ne l’ai jamais oublié. » En 1830, son père ruiné doit vendre la manoir de Preisch puis l’hôtel de Metz. Ses parents se séparent en 1831 et elle vient à Paris avec sa mère qui sera emportée brutalement par le choléra en 1832. Elle est recueillie dans une riche famille amie, à Châlons. L’adolescente de 17 ans connaît alors le désarroi et la solitude dans les mondanités qui l’entourent : « Je passai quelques années à me questionner sur la base et l’effet des croyances que je n’avais pas comprises… Mon ignorance de l’enseignement de l’Eglise était inconcevable et pourtant j’avais reçu les instructions communes du catéchisme. » (Lettre à Lacordaire – 1841) Son père la fait revenir à Paris. Durant le carême 1835, elle retrouve la lumière en entendant l’abbé Lacordaire prêcher à Notre-Dame. « Votre parole me donnait une foi que rien ne devait plus faire vaciller. » « Ma vocation date de Notre-Dame » dira-t-elle plus tard. Elle se passionne alors pour le renouveau du christianisme de Lamennais, de Montalembert et de ses amis. Parmi eux, l’abbé Combalot dont elle entend les prédications à Saint-Eustache en mars 1837. Il rêvait de fonder une congrégation dédiée à Notre-Dame de l’Assomption, pour former les jeunes filles des milieux dirigeants, irréligieux pour la plupart. Elle rêvait de réaliser une vocation religieuse. Elle hésite d’abord à le suivre, puis elle acquiesce. En avril 1839, elles sont deux à se réunir pour cela rue Férou dont le changement de numérotation rend difficile la localisation et se retrouvent bientôt quatre dans un appartement, 104 rue de Vaugirard, étudiant la théologie, l’Ecriture Sainte et les sciences profanes. Kate O’Neill, une Irlandaise, est déjà là qui prendra Thérèse-Emmanuel comme nom de religieuse et dont la forte personnalité l’accompagnera toute sa vie de son amitié. Et c’est la rencontre avec l’abbé d’Alzon qui fondera les Pères de l’Assomption en 1845. Cette grande amitié durera 40 ans. Pétri des idées de Lamennais, attaché à l’Eglise, il l’entraîne, elle le modère. Il est combatif, elle le nuance. Les fondations ne se comptent plus à travers le monde. Rome reconnaît cette nouvelle congrégation en 1867. Les « Constitutions » de la Congrégation de l’Assomption seront définitivement approuvées le 11 avril 1888. Sa santé s’altère. Vaincue par la paralysie en 1897, elle n’aura plus que son regard pour exprimer son unique passion, le Christ ressuscité qu’elle rejoint le 10 mars 1898.
Le 9 février 1975, le pape Paul VI béatifie celle qui, venue de l’incrédulité, a découvert la foi dans un amour passionné du Christ et s’est retrouvée fondatrice au cœur de l’Eglise.

A Rome, le samedi 16 décembre 2006, le Pape Benoît XVI a autorisé la Congrégation des Causes des Saints à promulguer le Décret relatif au miracle attribué par l’intercession de la Bienheureuse Marie-Eugénie de Jésus (Anne-Eugénie Milleret de Brou) fondatrice des Religieuses de l’Assomption.
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A Rome, le dimanche 3 juin 2007, le Pape Benoît XVI a canonisé Sainte Marie-Eugenie de Jésus.

La vieillesse, un état où il ne reste plus que l’amour. Je n’ai plus qu’à être bonne.

(Sainte Marie Eugénie Milleret)

Saint Sophrone

Patriarche de Jérusalem. Moine originaire de Damas, il visita inlassablement les monastères de Palestine et d’Egypte pour aviver leur ferveur. Atteint d’une maladie des yeux, il fut guéri par l’intercession des saints martyrs Cyr et Jean en leur sanctuaire de Menouthis. Par gratitude, il mena une enquête minutieuse auprès des miraculés du sanctuaire et c’est le compte-rendu de cette enquête qui deviendra le recueil des « Miracles de Cyr et Jean ». Il est aussi le père spirituel de saint Maxime le Confesseur qu’il met en garde contre les dangers d’une nouvelle hérésie, le monothélisme, une seule volonté dans le Christ. En 634, il est élu patriarche de Jérusalem. Il aura la douleur, quelques mois avant sa mort, d’accueillir le calife Omar, lors de la prise de la ville par les Arabes en 638. Il nous a laissé une oeuvre dogmatique, hagiographique et liturgique importante. On lui doit en particulier la première version des « impropères » chantées le Vendredi Saint.

O mon peuple, que t’ai-je fait ou en quoi t’ai-je contristé ? J’ai rendu la lumière aux aveugles, j’ai purifié les lépreux, j’ai relevé l’homme qui était sur sa couche. O mon peuple, en quoi t’ai-je attristé et que m’as-tu accordé en retour ? Pour la manne, tu m’as donné du fiel, pour l’eau, du vinaigre. Pour mon amour, tu m’as cloué à la croix.

(Saint Sophrone – Tropaire des heures du Vendredi Saint)

Saint Pol de Léon

Evêque et confesseur. Originaire de Grande-Bretagne, il vécut la vie érémitique dès l’âge de quinze ans. Ordonné prêtre par l’évêque de Winchester à vingt-deux ans, il est appelé auprès du roi, mais il préfère traverser la Manche, espérant reprendre sa vie de solitaire. Le comte de Léon le voulait comme évêque. Il l’envoya donc à Paris où il fut consacré dans la cathédrale de Paris. Il donna à son diocèse une vive impulsion. Mais sur le tard, il voulut revenir à sa vie d’ermite et c’est dans l’île de Batz qu’il rendit son âme à Dieu.

Viens, lumière sans couchant. Viens, joie éternelle. Viens, toi le Seul, au seul, puisque tu le vois je suis seul. Viens, consolation de ma pauvre âme. Viens, ma joie, ma gloire, mes délices sans fin.

(Saint Syméon le théologien)
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