Procope est né à Jérusalem. Dès sa jeunesse, nous dit-on, il se consacra à Dieu, vivant de pain et d’eau et méditant les Saintes Ecritures. Il va se fixer à Scythopolis où il s’agrège au clergé de la ville comme lecteur, interprète de syriaque et exorciste. Arrive la persécution ordonnée contre les chrétiens par l’empereur romain Dioclétien. Il refuse de sacrifier aux idoles. Bon bougre, le gouverneur, à la place de l’encens, se contenterait de libations partagées avec Procope, en l’honneur des quatre empereurs qui alors gouvernaient l’empire. Procope refuse également en citant avec humour une parole du poète Homère : « Il n’est pas bon qu’il y ait plusieurs chefs. Qu’il y ait donc un seul chef, un seul roi. » Et il ajouta : « Le Christ. » Il fut décapité.
Le premier des martyrs en Palestine fut Procope. Avant de faire l’expérience de la prison, immédiatement dès son arrivée, il fut amené au tribunal du gouverneur et reçut l’ordre de sacrifier aux soi-disant dieux. Il dit qu’il ne connaissait qu’un seul Dieu.