• Passer à la navigation principale
  • Passer au contenu principal

Petites Soeurs des Pauvres

Congrégation des petites soeurs

 Prier  Faire un don  Publications & Ressources

mercredi 14 mai 2025

Saint Matthias
  • Accueil
    • Tous les articles
    • Prochains événements
    • Archives
    • Dossiers
  • Qui sommes-nous ?
    • Spiritualité
      • Saint Jean Eudes
      • Saint Jean de Dieu
    • Vie fraternelle
    • Apostolat
      • Saint Joseph
      • Quête
    • Nos valeurs
      • Vivre l’esprit de famille
      • Respecter la dignité
      • Accompagner la vie
      • En Eglise
    • Portraits
      • Père Ernest Lelièvre
      • Françoise Teilhard de Chardin
      • Caroline Sheppard
  • Sainte Jeanne Jugan
    • Biographie
    • Héritage spirituel
    • Rayonnement
      • Prix Montyon
      • Canonisation
      • La Vallée des saints
    • Sur ses pas
      • Pèlerinage
      • Visite guidée estivale
      • Marche avec Jeanne Jugan
    • Confier les intentions à Sainte Jeanne Jugan
  • Vocation
    • Venez et voyez
      • A Ma Maison
      • A La Tour
      • A l’étranger
      • Contact jeunes
    • Les étapes
      • Foire aux questions
      • Postulat
      • Noviciat
      • Vœux temporaires
      • Vœux perpétuels
    • Témoignages
    • Propositions pour les jeunes
  • Une place pour vous
    • Résidents
    • Bénévoles
    • Association Jeanne Jugan
    • Petites Sœurs des Pauvres
    • Salariés
    • Donateurs
  • Où sommes-nous ?
    • Maison-Mère et Noviciat
    • France-Belgique
      • Province de Montpellier
      • Province de Paris – Bruxelles
      • Province de Rennes
    • Europe
      • Province de Dublin-Londres
      • Province de Barcelone-Séville
      • Province de Madrid
      • Province de Rome
    • Amérique
      • Province de Baltimore-Brooklyn
      • Province de Chicago
      • Province de Colombie
      • Province de Chili-Argentine-Perou
    • Asie
      • Province de l’Inde
      • Province d’Extrême-Orient
    • Océanie
    • Afrique

Saint Procope d'Antioche

Procope est né à Jérusalem. Dès sa jeunesse, nous dit-on, il se consacra à Dieu, vivant de pain et d’eau et méditant les Saintes Ecritures. Il va se fixer à Scythopolis où il s’agrège au clergé de la ville comme lecteur, interprète de syriaque et exorciste. Arrive la persécution ordonnée contre les chrétiens par l’empereur romain Dioclétien. Il refuse de sacrifier aux idoles. Bon bougre, le gouverneur, à la place de l’encens, se contenterait de libations partagées avec Procope, en l’honneur des quatre empereurs qui alors gouvernaient l’empire. Procope refuse également en citant avec humour une parole du poète Homère : « Il n’est pas bon qu’il y ait plusieurs chefs. Qu’il y ait donc un seul chef, un seul roi. » Et il ajouta : « Le Christ. » Il fut décapité.

Le premier des martyrs en Palestine fut Procope. Avant de faire l’expérience de la prison, immédiatement dès son arrivée, il fut amené au tribunal du gouverneur et reçut l’ordre de sacrifier aux soi-disant dieux. Il dit qu’il ne connaissait qu’un seul Dieu.

(Eusèbe de Césarée – Martyrs de Palestine)

Saintes Martyres d'Orange

Sous la Révolution française furent arrêtées et rassemblées à la prison d’Orange, cinquante-deux religieuses du Vaucluse et de la région d’Avignon, accusées « d’avoir voulu détruire la République par le fanatisme et la superstition ». Ce qu’elles vécurent le jour de leur mort existe dans les archives : « 5 heures : lever et méditation, prières de la messe – 7h : déjeuner – 8h : litanies des saints et autres prières – 9h : plusieurs sont convoquées au tribunal et elles se disent un joyeux adieu. Celles qui restent prient pour celles qui partent et méditent un chemin de croix. – 18h : le roulement de tambour annonce que les condamnées montent à l’échafaud. Les prisonnières qui restent disent les prières des agonisants. Quand le tambour cesse, elles chantent le « Te Deum ». Aucune n’avait peur ; aucune ne signa le serment qui lui eût épargné la mort. Elles chantent même un hymne dont le refrain est plein d’humour : « Bien loin que la guillotine me cause quelque frayeur, mon Dieu me fait voir en elle un moyen très précieux qui, par une voie nouvelle, me conduit droit aux cieux. » Trente-deux d’entre elles furent décapitées. Les vingt autres furent sauvées par le décret de la Convention qui arrêtait les massacres.

C’est la joie de Pâques. C’est la joie de la transfiguration de l’univers. Alors plus rien ne nous fait peur. Nous avons connu l’amour que Dieu a pour nous. Nous sommes des dieux. Désormais tout a un sens

(Patriarche Athénagoras)

Bienheureux Pacifique

Troubadour converti par saint François d’Assise qui en fit l’un de ses plus chers compagnons et l’envoya en France. L’empereur lui-même de passage à Rome l’avait couronné « prince des poètes » lors d’une cérémonie au Capitole. Sa vie de troubadour n’était ni un exemple de sainteté, pas même d’honnête vie chrétienne. Il se convertit vers l’âge de cinquante ans en entendant saint François prêcher. En 1217, celui-ci l’envoya à Paris pour y implanter l’Ordre tant étaient grandes la confiance et l’estime du Poverello pour frère Pacifique. De retour en Italie, six ans plus tard, frère Pacifique fut nommé visiteur des soeurs clarisses. Ce fut lui qui donna, en première édition chantée, le « Cantique du soleil » que saint François venait de composer. L’épisode mérite qu’on le conte. Assise était déchirée entre les partisans de l’évêque et ceux du podestat. Au moment où se déroulait une querelle sur la place publique, l’ancien troubadour se mit à chanter : « Loué sois-tu, Seigneur, pour toutes les créatures. » Le podestat écoutait pieusement, et quand il entendit : « Loué sois-tu, Seigneur, pour ceux qui pardonnent et persévèrent dans la paix, car par Toi, ô Très-Haut, ils seront couronnés. » Le podestat alla se jeter aux pieds de l’évêque pour lui demander pardon et l’évêque le releva en disant : »Moi aussi, je te demande pardon. Excuse-moi de mon manque d’humilité. »

Chante, ton cœur dit mieux ainsi la joie de l’amour de Dieu qui est en toi. Chante pour t’unir au chant de la beauté de l’Univers où Dieu te fait vivre. Chante parce que la Sagesse de Dieu s’est réjouie d’être au milieu des hommes, comme le dit le livre de la Sagesse.

(Lectionnaire Emmaüs)

Saint Benoît

C’était un jeune noble de Nursie, en Ombrie. A 15 ans, on l’envoie à Rome faire ses études, accompagné de sa nourrice. Rome est terrible aux âmes pures : tentations charnelles, tentations intellectuelles et politiques. Benoît s’enfuit, car c’est « Dieu seul » qu’il cherche et il ne veut pas courir le risque de le perdre. Il aboutit à une caverne de Subiaco où un ermite accepte de lui servir de guide dans sa quête de Dieu. Benoît y médite de la meilleure façon de vivre pour trouver Dieu. Mais il est difficile de passer inaperçu quand on rayonne de sainteté. Les moines d’un monastère voisin l’invitent à devenir leur père abbé. Bien mal leur en a pris : il veut les sanctifier et les réformer. Ils en sont décontenancés et tentent de l’empoisonner. Il retourne à sa caverne de Subiaco où des disciples mieux intentionnés viennent le rejoindre. Il les organise en prieuré et c’est ainsi que va naître la Règle bénédictine. La jalousie d’un prêtre les en chasse, lui et ses frères, et ils se réfugient au mont Cassin qui deviendra le premier monastère bénédictin. Il y mourra la même année que sa soeur sainte Scholastique. Emportées au Moyen Age d’une manière assez frauduleuse, ses reliques sont désormais sur les bords de la Loire, à Fleury-sur-Loire, devenu Saint-Benoît-sur-Loire (Loiret).

Quand tu entreprends une bonne action, demande-lui, par une très instante prière, qu’il la parachève. Alors celui qui a déjà daigné nous compter au nombre de ses fils n’aura pas un jour à s’attrister de nos mauvaises actions.

(Règle de saint Benoît, Prologue)

Saint Michel Maleinos

Deux nobles époux de Cappadoce se désolaient de ne pas avoir d’enfants. Ils entreprirent un pèlerinage à un sanctuaire marial. Trois enfants leur naquirent, dont une fille, qui sera mère d’un empereur, et un fils, Manuel. Celui-ci, à 12 ans, fut envoyé à Constantinople pour y faire ses études et une brillante carrière. Il était à la cour impériale depuis 6 ans, lorsqu’il assiste à la mort de l’empereur Léon VI. Il s’aperçoit brusquement de la précarité des gloires humaines. Il a 18 ans et s’enfuit clandestinement jusqu’au pied du mont Kyminas, en Bithynie, où un ermite accepte de l’instruire. Il devient moine dans un monastère sur place, sert les tables pendant deux années. A la mort de ses parents, il abandonne tout son héritage à son frère et émigre vers un lieu plus désert pour vivre la solitude. Sa sainteté lui attire de nombreux disciples, au point qu’il doit fonder un monastère, puis le quitte pour revenir au mont Kyminas où les moines, joyeux de le retrouver, l’élisent comme higoumène. Trente ans durant, il dirigera le monastère tout en exerçant une grande influence sur son neveu, Nicéphore Phokas, qui deviendra empereur. Saint Athanase l’Athonite est l’un de ses disciples.

Comme ses actions admirables s’étaient répandues, une foule de gens commença à affluer et à exiger de vivre avec lui, de pouvoir contempler sa continence, sa paix intérieure, son humilité, la simplicité de ses mœurs et la douceur de son langage, et de pouvoir s’approcher du bien en ayant près d’eux un modèle auquel conformer leur vie.

(Vie de saint Michel Maleinos)

Saint Henri

Il était le fils du duc de Bavière et, en raison de la mort prématurée de son parent Otton III, il fut couronné empereur germanique. Comme tel, il régna sur l’Allemagne, l’Autriche, la Suisse, les Pays-Bas et l’Italie du Nord. Il épousa sainte Cunégonde de Luxembourg que nous fêtons le 3 mars. Elle ne pouvait avoir d’enfant. Henri refusa de la répudier, fait inouï à cette époque et dans une société où la stérilité, surtout dans la noblesse, était une cause ordinaire de répudiation. L’une de ses deux préoccupations majeures fut l’unité du Saint Empire romain germanique pour laquelle il dut beaucoup guerroyer. L’autre fut de réformer les habitudes de la papauté, avec l’aide du roi de France, Robert le Pieux, en un siècle qui vit quatorze papes sur vingt-huit être élus sous la seule influence des reines et des femmes. Dans le même temps, il renforça l’influence de l’Eglise sur la société, fonda l’évêché de Bamberg et, oblat bénédictin, il soutint la réforme entreprise par les moines de Cluny. Privé d’héritier, il institua le Christ comme légataire de ses biens. A sa mort, sainte Cunégonde se retira à l’abbaye de Kaffungen qu’elle avait fondée.

Nous devons abandonner les biens temporels et mettre au second plan les avantages terrestres pour nous efforcer d’atteindre les demeures célestes qui sont éternelles. Car la gloire présente est fugitive et vaine si, tandis qu’on la possède, on omet de penser à l’éternité céleste.

(Lettre de saint Henri à l’évêque de Bamberg)
  • « Aller à la page précédente
  • Page 1
  • Pages provisoires omises …
  • Page 26
  • Page 27
  • Page 28
  • Page 29
  • Page 30
  • Pages provisoires omises …
  • Page 63
  • Aller à la page suivante »
  • Qui sommes-nous ?
  • Nos valeurs
  • Sainte Jeanne Jugan
  • Une place pour vous
  • Où sommes-nous ?
  • © Copyright 2025
  • Petites Soeurs des pauvres
  • Mentions Légales
  • Contact