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Petites Soeurs des Pauvres

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mardi 13 mai 2025

Sainte Agnès de Poitiers
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Sainte Telchide

Première abbesse de Jouarre, dans la Champagne française. Elle repose dans la magnifique crypte mérovingienne de ce monastère qui chante encore, comme elle, la gloire de Dieu. Les premières moniales vinrent en 630 de l’abbaye voisine de Faremoutiers et elles se mirent sous la Règle de saint Colomban. L’inscription du cénotaphe nous dit : « De race noble, rayonnante de mérites, forte dans sa conduite, elle a brillé par sa foi sainte. Elle exulte dans la gloire du paradis. »

J’ai demandé de faire ce qui est le plus agréable au Seigneur : désir de lui être uni dans la mort comme dans la vie. Je nourris l’espoir de ne pas être abandonné.

(Saint François Borgia, que l’on fête aussi aujourd’hui)

Saint Théophane l'Hymnographe

Il appartenait au monastère de Saint-Sabas en Palestine et connut simultanément la lutte contre le culte des icônes de l’empereur Léon l’Arménien et l’invasion arabe. Il eut à subir l’exil pour la foi orthodoxe, après avoir été marqué au fer rouge sur le front. Lorsque l’impératrice Théodora vint au pouvoir, il put rentrer et devenir évêque de Nicée. Il passa en paix les dernières années de sa vie, composant une quantité considérable de canons poétiques. Beaucoup d’entre eux sont encore chantés de nos jours pour les fêtes du Seigneur.

Le premier Adam est devenu, pour celle qui l’avait porté, la terre, cause de malédiction. Le nouvel Adam a rendu bénie celle qui l’a engendré. Et non seulement cela, mais il l’a constituée source et communicatrice de bénédictions pour tous les autres.

(Saint Théophane – Discours sur la Mère de Dieu)

Saint Wilfrid d'York

Depuis les invasions anglo-saxonnes, l’Eglise était divisée comme le pays. D’un côté les Bretons ou Celtes de vieille chrétienté qui refusaient l’envahisseur. De l’autre les Angles et les Saxons. L’Eglise celte refusait l’archevêque anglais de Cantorbéry et vivait pratiquement autonome. L’Eglise anglo-saxonne fondée par saint Augustin, cent ans auparavant, était soumise au siège romain. Ce fut grâce à saint Wilfrid et à quelques autres que ces chrétientés bretonnes et anglo-saxonnes fusionnèrent au VIIème siècle et que l’unité religieuse régna dans le pays. Mais la vie de Wilfrid fut très mouvementée. Moine de Lindisfarn, le jeune garçon poursuivit ses études à Cantorbéry. Un saint moine, Benoît Biscop, le prit alors comme accompagnateur pour aller à Rome. Et ce voyage fut pour saint Wilfrid, le début de toute une série. Lorsque les voyageurs passèrent par Lyon, l’évêque de ce diocèse, Delphin, le retint auprès de lui une année entière. A Rome, il se familiarisa avec la pratique de la liturgie et, en rentrant en Angleterre, il se fit l’apôtre de la liturgie romaine. Il fonda le monastère de Ripon en Angleterre. Devenu évêque d’York, il avait fait entrer au couvent la femme du roi Egfrid qui ne le lui pardonna pas et l’empêcha de rester dans son diocèse. Saint Wilfrid connut ainsi l’emprisonnement puis, par deux fois, l’exil dont il profita pour évangéliser le Sussex, la Hollande et même l’Austrasie où il faillit devenir évêque de Strasbourg. Il put enfin retourner dans son pays et y passer à peu près tranquillement les quatre dernières années de sa vie. Un historien anglais écrit de lui : « Il a fait tant de bien qu’on lui pardonne aisément ses imperfections et ses foucades. »

Saint Wilfrid sent la mort venir. Il réunit ses disciples autour de son lit. Après avoir reçu sa bénédiction, les moines commencent l’office funèbre. Quand ils parviennent au verset 30 du psaume 103 : « Envoyez votre Esprit et tout sera renouvelé », il expire.

(Les moines d’Occident)

Saint Louis

La mémoire populaire française garde du roi Louis IX l’image d’un souverain rendant la justice à l’ombre d’un vieux chêne proche de son château à Vincennes. Saint Louis a en effet frappé ses contemporains par son sens de la justice, sa profonde piété et sa grande charité envers les pauvres. A vingt ans, il épouse Marguerite de Provence et leur amour sera tendre et fidèle. Quand il part pour délivrer la Terre Sainte en 1248, il s’embarque avec elle. Le roi est fait prisonnier. Une fois libéré et rentré dans son royaume, il y entreprend de grandes réformes en particulier l’interdiction du duel judiciaire. Il fonde des hôpitaux et des monastères. Il réalise son grand projet : construire la Sainte Chapelle comme une châsse de lumière et de vitraux destinée à recueillir les reliques et la couronne d’épines qu’il a acquises auprès de l’empereur latin de Constantinople. Il donne à sa soeur, la bienheureuse Isabelle, le terrain de Longchamp pour y fonder une abbaye de religieuses de Sainte Claire. Son royaume connaît une période de plein développement culturel, intellectuel et théologique. Saint Louis aime recevoir à sa table saint Bonaventure et saint Thomas d’Aquin. Avec Robert de Sorbon, il fonde la Sorbonne (1257). Il suit avec attention l’achèvement de la cathédrale Notre-Dame et surtout les grandes rosaces (1255) et les porches. Son plus grand souci est de pacifier, de réconcilier les ennemis et d’éteindre les conflits, en particulier entre la France et l’Angleterre (1258). Mais il rêve de retourner en Terre Sainte et de convertir le sultan d’Egypte. Il n’ira pas plus loin que Carthage, l’actuelle Tunis. La maladie a raison de lui le 25 août 1270.

Si je dépense beaucoup d’argent quelquefois, j’aime mieux le faire en aumônes faites pour l’amour de Dieu que pour frivolités et choses mondaines. Dieu m’a tout donné ce que j’ai. Ce que je dépense ainsi est bien dépensé.

(Saint Louis au sire de Joinville)

Saint Césaire d'Arles

Il est originaire de la Bourgogne. Moine de Lérins, il tomba malade en raison de ses austérités. Son abbé l’envoya se faire soigner à Arles et c’est là qu’il se lia d’amitié avec l’évêque auquel il succéda en 503. Il connut trois invasions de barbares : les Wisigoths qui furent chassés en 507 par les Ostrogoths, à leur tour chassés en 536 par les Francs, qui, eux, ne partirent jamais. Face à eux, encore païens, il se fit l’avocat de la population gallo-romaine. Il présida d’importants conciles provinciaux et fonda le premier monastère de femmes en pays gaulois, rédigeant des Règles qui sont une synthèse des traditions égyptiennes et augustiniennes. Il fut un très grand évêque, un de ceux qui, au début d’une époque de barbarie, donnèrent à l’Eglise des Gaules une doctrine, une prédication, une discipline et une culture. Nous avons encore de lui deux cent cinquante sermons.

Recoudre ce qui est décousu, raccommoder ce qui est déchiré, laver ce qui est sale, remplacer ce qui est détruit et fêter ce qui va bien.

(Saint Césaire)

Nous qui sommes en ce siècle des voyageurs et des étrangers, nous devons nous rappeler continuellement que nous ne sommes pas encore arrivés chez nous.

(Saint Césaire)

Sainte Monique

Née en Afrique du Nord dans une famille chrétienne, Monique est mariée très jeune à un notable païen de Thagaste, Patricius. Elle sera une épouse modèle pour ce mari infidèle et violent que sa douceur et son silence sous les reproches finiront par convertir. Elle a de lui trois enfants, dont le futur saint Augustin. Veuve en 371, elle se dévoue à ce fils qui semble « mal tourner ». Tout d’abord, il vit maritalement avec une femme dont il a un fils. Mais le plus douloureux reste l’adhésion à la secte manichéenne, si opposée à la foi chrétienne. Que de larmes cet enfant coûte-t-il à sa mère. Des larmes importunes pour cet esprit libre. Pour y échapper, Augustin s’enfuit en Italie et Monique le rejoint à Milan où elle se met à l’école de l’évêque saint Ambroise. C’est alors qu’elle a la joie immense d’assister à la conversion et au baptême du fils chéri. Désormais elle ne sera plus un reproche vivant, mais une aide et même une disciple quand s’affirmera l’ampleur intellectuelle et spirituelle du futur Père de l’Eglise. Un soir, à Ostie, ils ont le bonheur de partager une expérience spirituelle intense qu’Augustin n’évoquera qu’à demi-mot dans ses « Confessions ». Elle mourra quelques jours plus tard, mère comblée de ce fils qui l’avait tant fait pleurer.

Quand deux âmes étaient en dissentiment et en conflit, elle ne s’employait qu’à rétablir la paix entre elles. Quand, en présence d’une amie, des ressentiments mal digérés se répandaient en acides confidences sur le compte d’une ennemie absente, elle ne rapportait de l’une à l’autre que ce qui pouvait contribuer à les réconcilier.

(Saint Augustin parlant de sainte Monique dans les Confessions)
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