ou la Dormition de la Mère de Dieu. « Tous, d’un même coeur, étaient assidus à la prière, avec quelques femmes, dont Marie, mère de Jésus, et avec ses frères. » (Actes 1, 4). Telle est la dernière mention explicite dans le Nouveau Testament, de Marie, dont on sait qu’après la mort de Jésus, le disciple Jean l’a prise chez lui. Que devient-elle alors ? Une tradition la fait vivre quelque temps avec Jean à Ephèse. Mais c’est sans doute à Jérusalem qu’elle termine son séjour terrestre. D’après des récits apocryphes remontant au 5ème siècle, les apôtres furent mystérieusement avertis de se retrouver à Jérusalem. Ils purent alors entourer la Mère de Dieu lors de ses derniers instants et de sa Dormition. Trois jours après sa mort, les anges enlevèrent le corps ressuscité de Marie vers le ciel. L’événement marial de ce jour correspond à la fois à la mort, à la résurrection et à l’Ascension du Christ. Au 6ème siècle, l’empereur byzantin étend à l’ensemble de l’Eglise byzantine une fête mariale le 15 août et lui donne le nom de Dormition de la Mère de Dieu. Cette fête se répand ensuite dans l’Eglise universelle. En Occident, elle prend le nom d’Assomption. Les deux dénominations ne font que mettre l’accent sur deux aspects du même mystère.
Marie, qui ne connaît que la louange de Dieu parce qu’elle accepte de lui donner toute sa vie. Marie qui intercède pour les hommes, mais ne jamais se lamente. Marie qui reste silencieuse jusqu’au pied de la croix. C’est ainsi que nous devons l’honorer aujourd’hui, sans attendre d’elle d’autres paroles que celles qu’elle nous a données dans l’Evangile de son Fils.