"C’est si beau d’être pauvre de ne rien avoir de tout attendre du bon Dieu !" Jeanne Jugan
Peu de temps après l’hiver 1839, le maigre revenu de Jeanne ne suffit plus à pourvoir aux dépenses de la nouvelle famille. Accueillant les pauvres, elle se fit pauvre elle-même et alla quêter en leur nom, à leur place. Écoutons-la : "J’étais la petite quêteuse, je demandais, je tendais la main et nos bons bienfaiteurs donnaient pour les pauvres du bon Dieu". Jeanne était convaincue de la portée spirituelle de ces réseaux de charité fraternelle, si les uns soignent, d’autres partagent, d’autres soutiennent…nous sommes tous appelés à participer à la grande œuvre du Seigneur.
Depuis lors, les Petites Sœurs expérimentent toujours la bienveillance quotidienne de la Providence envers les Pauvres à son exemple continuant son acte d’abandon : "Le bon Dieu est notre Père, confions-nous en Lui."