Père Pierre Brandicourt et Marionnettes sacrées
Projection en vidéo de "La vie surprenante de Jeanne Jugan" donnée par le Père Pierre Brandicourt.
Samedi 15 septembre 2018 à 15h
Maison natale de Jeanne Jugan, 69 avenue du Général De Gaulle, 35260 Cancale
Entrée gratuite
Le père Pierre Brandicourt est né le 17 octobre 1899, à Amiens, et décédé à "Ma Maison" de Nancy, le 23 août 1992. Il fit ses études à Amiens, au collège de la Providence, tenu par des pères Jésuites, qui exercèrent sur lui une grande influence. C’est en 1921, à vingt-et-un ans, qu’il entra dans la Compagnie de Jésus. Deux ans après son ordination le 25 octobre 1931, le Père Brandicourt fut nommé aumônier des étudiants catholiques de Nancy.
En avril 1939, débuta par hasard une carrière d’aumônier de prison, longue de quarante-cinq ans, au cours de laquelle il accompagna trente-cinq condamnés à mort.
Aumônier de prison, tout naturellement, le Père Brandicourt devint aumônier des clochards, car certains détenus libérés se retrouvaient dans la rue. "Quand je sers mes clochards, je sers Jésus Christ, tout simplement, car il a eu cette parole extraordinaire : "Ce que vous aurez fait au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous l’aurez fait"."
Pendant ses études pour devenir jésuite, le Père Brandicourt avait participé à des pièces de théâtre, comme "Topaze" de Marcel Pagnol, qu’il avait montée et dans laquelle il tenait le rôle principal. À Nancy, en 1933, il réalisa d’autres pièces avec les étudiants catholiques.
C’est à l’Exposition universelle de 1937 qu’il découvrit les marionnettes allemandes à gants souples. "La gaine, c’est une animation à l’intérieur : l’expression est tellement forte qu’on peut leur confier des mystères". Il décida alors de faire des représentations de marionnettes sacrées, en particulier pour évangéliser ses prisonniers.
En une cinquantaine d’années, près d’un millier de représentations (gratuites) ont été données sur Le mystère de Marie, La Passion de Jésus, Jeanne d’Arc, La vie surprenante de Jeanne Jugan, Saint Ignace de Loyola.
Les textes furent écrits par Mlle Marie-Louise Georges, qui, avec le Père Brandicourt, animait les marionnettes sacrées. La partie technique et les décors étaient assurés par cinq ou six étudiants ; plus de trois cents se sont succédé.
PSDP