Dès le 5ème siècle, on trouve, en Orient et à Rome, des basiliques, des oratoires, des hôpitaux qui portent leurs noms. Il est très vraisemblable qu’ils soient morts ensemble pour la foi dans la ville de Tyr en Syrie. Peut-être même étaient-ils frères, selon ce que dit la légende. Venus d’Arabie pour exercer la médecine, ils soignaient les pauvres, délivraient les énergumènes, rendaient l’espoir aux pessimistes et la joie aux mélancoliques. Le gouverneur Lysias, qu’ils avaient soigné, les condamna cependant à d’horribles tortures puis à être décapités. Ils étaient chrétiens.
Pour nous, vous le savez, quelques jours de souffrance seraient bien compensés par le bonheur de confesser le nom de Jésus-Christ. Puisque je n’ai pas l’ombre d’un souci, pas d’ennuis, pas de découragement, je suis toujours calme, gai, content et heureux.