Fille d’humbles paysans de Lorraine, elle entendit des voix mystérieuses alors qu’elle n’avait que 13 ans. Saint Michel, sainte Catherine et sainte Marguerite pendant trois ans lui demandèrent de libérer la France et de faire sacrer le roi à Reims. A Chinon, premier prodige, le roi donne une armée à cette bergère de 16 ans, ignorante des lois de la guerre. En huit jours, au début du mois de mai, elle délivre Orléans assiégée depuis sept mois. En juillet, Charles VII est sacré roi à Reims. Après les réussites faciles, vint le temps des épreuves. Le roi abandonne Jeanne ; un an après Orléans, elle est faite prisonnière, livrée aux Anglais, passe un an en prison, courageuse, héroïque dans sa pureté devant les tentatives des soldats. Sous prétexte qu’elle s’habille en homme, elle est condamnée comme hérétique. Seule lui reste la foi, pas même la communion qui lui est refusée. Elle meurt brûlée vive à Rouen le 30 mai 1431.
Mes voix me disent : « Prends tout en gré, ne te chaille de ton martyre, tu t’en viendras enfin au Royaume de Paradis. » Cela, mes voix me le disent simplement et absolument. C’est à savoir sans faillir. J’appelle cela martyre pour la peine et adversité que je souffre en prison et ne sais si j’en souffrirai de plus grande. Mais je m’en rapporte du tout à Notre Seigneur.