Syméon Ivanovitch Antonov était un robuste charpentier d’un village de Russie centrale. D’une vigueur peu commune, il était affligé d’un caractère violent et querelleur. A 26 ans, tout change. Le paysan rustique et sensuel entend la voix de la Mère de Dieu qui l’appelle à revenir à lui-même. Il se met en route pour l’Athos. Celui qui est devenu frère Silouane connaît tout d’abord une grande joie : celle de qui a trouvé sa place sur terre. Mais cette euphorie des premiers jours ne dure pas. Silouane va connaître, au monastère, des tentations alternées d’orgueil et de désespoir : désespoir de constater que l’orgueil lui colle à la peau et qu’il ne peut s’en défaire. L’épreuve est si longue et si dure qu’il en arrive à se croire condamné, damné même. C’est alors que le Christ lui apparaît et lui dit : « Tiens ton âme en enfer et ne désespère pas. » Silouane a compris que si bas qu’il puisse descendre, Jésus est là. Il vivra désormais dans la douceur et la prière continuelle, priant pour le monde entier et semant la paix autour de lui, jusqu’à sa mort.
Où es-Tu, ô ma lumière ? Je Te cherche avec des larmes. Tu as eu pitié de moi et Tu m’as montré ton visage. Maintenant mon âme a soif de Toi, mon Dieu ! Comme un enfant qui a perdu sa maman, elle pleure vers Toi jour et nuit et ne trouve pas la paix.