Il naît à Lodz en Pologne. Il entre à 16 ans chez les Franciscains conventuels de Lvov. En 1917, alors qu’il est encore étudiant, il fonde avec quelques frères « la Milice de l’Immaculée », mouvement marial au service de l’Eglise et du monde. Prêtre en 1918, il enseigne la philosophie et l’histoire. Dès 1922, il fonde un mensuel pour diffuser la pensée de la Milice et un peu plus tard, il crée un centre de vie religieuse et apostolique appelé « la Cité de l’Immaculée ». Au début de la deuxième guerre mondiale, il se trouve au Japon où il fonde encore une autre « Cité ». Maximilien est très soucieux de la diffusion de la pensée religieuse par les moyens modernes, les medias. A cause de la guerre, il est ramené comme prisonnier en Allemagne. Libéré, puis de nouveau arrêté en février 1941, il est déporté au camp d’Auschwitz en mai. A la suite d’une évasion, dix prisonniers sont condamnés à mourir de faim, de soif et de manque d’air, enfermés dans un bunker de 3 m sur 3 m. Parmi eux, un père de famille. Maximilien s’offre de mourir à sa place. On lui demande : « Qui es-tu ? » – « Prêtre catholique ». Il meurt dans ce bunker, le dernier, après avoir aidé ses compagnons dans la patience, la paix et le réconfort. Le père de famille sera présent au jour de la canonisation du P. Kolbe à Rome.
Que notre amour se manifeste particulièrement quand il s’agit d’accomplir des choses qui ne nous sont pas agréables. Pour progresser dans l’amour de Dieu, en effet, nous ne connaissons pas de livre plus beau et plus vrai que Jésus-Christ crucifié