Que les Eglises d’Orient appellent aussi « saint Martin le Miséricordieux ». Il est né en Pannonie, l’actuelle Hongrie, sur les frontières de l’empire romain où son père était en garnison. A 15 ans, il est soldat, car la loi romaine obligeait les fils de soldats à s’enrôler dans l’armée. Il est muté en Gaule et c’est là, qu’à Amiens, il rencontre le pauvre grelottant à qui il donne son manteau et dont il apprend durant la nuit que c’est le Christ qui lui a fait cette demande. Il hésitait à devenir chrétien, il s’y décide enfin. Il quitte l’armée pour rejoindre saint Hilaire à Poitiers. Avec lui, il fonde le premier monastère des Gaules, à Ligugé, en Poitou. C’est là qu’il sera enlevé par les habitants de Tours qui en font leur évêque. Mais l’ancien soldat devenu chrétien ne s’enfermera pas dans sa cité. Il évangélisera, parcourant les campagnes jusqu’à sa mort, à Candes, sur les bords de Loire. En France, près de 500 localités et bourgades portent son nom.
Seigneur, si je puis être encore utile à ton peuple, malgré mes 80 ans, je ne refuse pas le travail. Toutefois que ta volonté soit faite… Laissez-moi regarder le ciel plutôt que la terre. Je ne dois plus tarder pour orienter mon âme vers la voie qui conduit au Seigneur.