Né à Trialéti en Géorgie, il fut consacré à Dieu au monastère de Jhakhouli et initié aux Saintes Ecritures par son oncle. Attaché ensuite au service d’un noble géorgien de Constantinople, il reçut une instruction grecque très complète auprès des philosophes et des hommes d’Eglise. De retour en Géorgie, il prit l’habit monastique, s’en fut en Terre Sainte et resta quelque temps au monastère Saint Romain d’Antioche. C’est de là qu’il partit pour le mont Athos. Il fut d’abord chargé des plus humbles tâches, mais on reconnut sa science et il se remit aux études, tout en devenant higoumène. Dix ans plus tard nous le retrouvons dans la région d’Antioche, chargé par le roi Bagrat IV de Géorgie de missions diplomatiques. Il repartit ensuite pour l’Athos au monastère d’Iviron (monastère des Ibères ou Géorgiens). Il traduisit les oeuvres des Pères de l’Eglise en langue géorgienne et il est honoré comme l’un des maîtres de la langue et de la littérature géorgiennes.
La grâce de l’apostolat ne se limite pas à la prédication de la Bonne Nouvelle. Elle s’étend à tous les saints qui ont contribué à l’édification de l’Eglise par leur témoignage de la Résurrection.