Confesseur. Considéré par ses parents comme l’enfant d’un miracle accompli par le Poverello, saint François d’Assise, il en reçut le prénom. François Martotelli est né dans la ville de Paola, en Calabre, d’où son nom. Tout jeune, il entre chez les Cordeliers (une branche de la famille franciscaine). Il s’y distingue bien vite par des grâces exceptionnelles, comme de se retrouver en deux endroits en même temps. Après un pèlerinage, il se retire dans une grotte à quelque distance du couvent. D’autres solitaires le rejoignent : ils deviendront en 1460, l’Ordre des Minimes, religieux voués à l’humilité. François continue bonnement ses humbles excentricités : on dit qu’il traversa le détroit de Messine en marchant sur la mer. Sur injonction du pape Sixte IV, il se rend à Plessis-lès-Tours, au chevet du roi de France Louis XI. Après le décès du monarque, le fondateur va rester un quart de siècle à la cour de France. Affectueusement surnommé « le bonhomme » par le peuple qui le vénère, ce simple frère laïc bénit inlassablement cierges et chapelets. Pourtant il gouverne à merveille la vie spirituelle des prêtres, évêques et rois.
Pour l’amour de Dieu, je vous en supplie : observez les commandements. Conformez-vous aux divines volontés, en tout ce qui peut vous arriver, prospérité ou épreuves.
Bon Jésus, bon Pasteur, conservez les justes. Justifiez les pécheurs. Ayez pitié de tous les fidèles vivants et morts. Soyez favorable au pauvre malheureux que je suis.