Sans doute d’origine syrienne, même s’il naquit à Naples. Durant la persécution de l’empereur Valérien, il fut fait prisonnier. Libéré à la mort de l’empereur, il se retira, plein de simplicité, refusant d’être choisi comme évêque de Nole. On retient de lui « qu’il subsista, le reste de sa vie, au moyen d’un petit jardin et de trois mesures de terre prises à louage, qu’il cultivait de ses propres mains et dont il partageait le produit avec les pauvres ».
Nul, s’il possède la charité, ne hait. On connaît l’arbre à ses fruits : ainsi ceux qui font profession d’être du Christ se feront reconnaître à leurs œuvres. Car maintenant l’œuvre qui nous est demandée n’est pas une simple profession de foi, mais d’être trouvé jusqu’à la fin dans la pratique de la foi.