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Petites Soeurs des Pauvres

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dimanche 11 mai 2025

Saint Mayeul
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Saint Barnard

Originaire de la région de Lyon, il se marie et vit à la cour de l’empereur Charlemagne. D’accord avec sa femme, après sept ans de vie commune, il se consacre à Dieu au monastère d’Ambronay, en Bresse. Devenu archevêque de Vienne (Rhône) en 810, il devient l’un des personnages les plus influents de son temps, n’ayant jamais quitté les relations qu’il s’était faites à la cour impériale. En 837, il fonde l’abbaye de Romans, et c’est là qu’il retourna à la maison du Père.

Ce n’est pas vous qui importez, ce n’est pas votre personnalité, c’est le bienfait que vous donnez, c’est la charité que vous donnez et la lumière…

(Homélie du P. Marie-Eugène de l’Enfant Jésus)

Notre Seigneur et son serviteur Jean désirent non des ministres curieux, mais des serviteurs intelligents.

(Patriarche Jean l’Aumônier, fêté aujourd’hui par les Eglises d’Orient)

Saint François de Sales

Fils d’une famille noble savoyarde restée catholique en pays calviniste, il était destiné à une brillante carrière juridique.
Son père l’envoie étudier à Paris. Mais il y découvre la théologie et les problèmes de la prédestination soulevés par les calvinistes. Scrupuleux, il se croit prédestiné à être damné. Le désespoir le submerge jusqu’au jour où il découvre le « Souvenez-vous », la prière mariale attribuée à saint Bernard. Il retrouve la paix et ce sera l’un des grands messages de sa vie, quand il pacifiera sainte Jeanne de Chantal, puis quand il écrira son « Introduction à la vie dévote ». Prêtre, puis évêque de Genève, il réside à Annecy, car Genève est la « Rome » des calvinistes. Il fréquente les plus grands esprits catholiques de l’époque, soutient la réforme des carmels de sainte Thérèse d’Avila, la fondation de l’Oratoire par saint Philippe Néri. Lui-même fonde l’Ordre des Visitandines pour mettre la vie religieuse à la portée des femmes de faible santé. Son « Introduction à la vie dévote » est un ouvrage qui s’adresse à chaque baptisé. Il y rappelle que tout laïc peut se sanctifier en faisant joyeusement son devoir d’état, en lequel s’exprime la volonté de Dieu. Il est le patron des journalistes car il écrivit de nombreuses feuilles imprimées qui sont des « gazettes » pour s’adresser aux calvinistes qu’il ne peut rencontrer.

Que faut-il faire ? En un mot, parler affectionnément et dévotement, simplement et candidement et avec confiance. Etre bien épris de la doctrine qu’on enseigne et de ce qu’on persuade. Le souverain artifice, c’est de n’avoir point d’artifice. Il faut que nos paroles soient enflammées, non pas par des cris et des actions démesurés, mais par l’affection intérieure. Il faut qu’elles sortent du cœur plus que de la bouche. On a beau dire : mais le cœur parle au cœur, la langue ne parle qu’aux oreilles.

(Saint François de Sales – Lettres)

La conversion de Saint Paul

Six ans après l’Ascension, l’Eglise reçoit du Christ une grâce particulière qui sera déterminante pour l’avenir. Sur le chemin de Damas, le pharisien Saul de Tarse, qui avait obtenu des lettres de mission pour persécuter les sectateurs du charpentier de Nazareth, est jeté à bas de son cheval
par un éblouissement de lumière. Toute la doctrine de saint Paul découlera de l’extraordinaire dialogue qui s’en suivit. L’Eglise et le Christ ne font qu’un et c’est ce Corps Mystique qui sera l’une des bases de l’ecclésiologie de saint Paul. C’est la résurrection qui s’affirme à lui comme une réalité incontournable. C’est un vivant qui lui parle et l’humanité du Christ s’établit dans la gloire de la divinité. L’Evangile s’impose avec une telle intensité qu’il en est aveuglé et terrassé jusqu’au moment où la lumière baptismale lui révèlera le mystère.

Il lui fait prendre la mesure de celui qu’il combat et dont il ne pourrait soutenir la vue lorsqu’il récompense ou punit. Ce n’est pas l’obscurité qui le plonge dans les ténèbres, c’est l’éclat de la lumière qui l’enveloppe d’obscurité.

(Saint Jean Chrysostome à propos de la conversion de saint Paul)

Saints Tite et Timothée

Les Eglises d’Orient les fêtent à une autre date. L’Eglise en Occident les unit comme disciples très chers de saint Paul qui leur confie la charge épiscopale dans l’Eglise naissante. Timothée, que Paul appelle « son vrai fils dans la foi » est né en Asie mineure d’un père grec et d’une mère juive. Converti lors de la première mission de saint Paul, il devient son disciple et son collaborateur fidèle. Pour le faire accepter des juifs et des judéo-chrétiens, Paul le fait circoncire. Timothée partagera la première captivité de Paul qui, lors de sa seconde captivité, le réclamera encore. Selon la tradition, saint Timothée serait mort évêque d’Ephèse. Tite est un Grec converti, mais non circoncis. C’est un diplomate habile à qui Paul confie des missions délicates, tout en lui demandant d’être ferme et catégorique. Il ramènera la paix dans la communauté de Corinthe et organisera les communautés naissantes de Crète. La tradition nous dit en effet qu’il meurt évêque de Cnossos, en Crète.

Prends ta part de souffrances, en bon soldat du Christ Jésus. Dans le métier des armes, personne ne s’encombre des affaires de la vie civile s’il veut donner satisfaction à qui l’a engagé. De même l’athlète ne reçoit la couronne que s’il a lutté selon les règles. Comprends ce que cela veut dire. D’ailleurs le Seigneur te le fera comprendre.

(Saint Paul à Timothée – 2 Tim 2, 1-7)

Sainte Angèle Mérici

Née à Desenzano, sur les bords du lac de Garde, en Italie, elle fut orpheline à seize ans. C’est l’un de ses oncles qui l’élèvera, mais il aura fort à faire avec cette belle fille indépendante. Elle vivait en plein paganisme de la Renaissance. Jusqu’au jour où son caractère l’entraînera à se donner à Dieu d’une manière aussi indépendante. Elle devient tertiaire de saint François, car elle veut vivre cette consécration dans le monde et la vie quotidienne. Pour gagner de quoi vivre, elle devient demoiselle de compagnie dans des familles de la bourgeoisie de Brescia, en Lombardie. Ce qui lui permet, simultanément, une vie de silence, d’ascèse et de prière quand elle rentre dans sa petite chambre. Elle pèlerine en Terre Sainte, à Rome et ailleurs. Elle enseignait le catéchisme aux enfants. Et cette demoiselle de compagnie entretient beaucoup de relations avec la bourgeoisie qui se rend aux réceptions de ses maîtres. Comme elle est de bon conseil, on vient la consulter et elle ramène souvent ainsi la concorde dans les familles. Le pape Clément VII, apprenant ses réussites, lui demanda de venir catéchiser les fillettes romaines. Mais elle trouva de bonnes raisons pour se dérober à cette demande. En 1535, alors qu’elle s’est retirée en ermite dans une cellule, elle a une vision qui l’incite à se consacrer à l’éducation de la jeunesse. Elle fonde la Compagnie de sainte Ursule (placée sous le patronage de cette vierge martyre), les Ursulines, destinée à des femmes qui désirent vivre en vierges consacrées tout en restant dans le monde. Quand elle meurt, elle leur laisse un admirable testament spirituel, fondé sur l’abandon à Dieu et la contemplation, au milieu du monde. Elle fonda ainsi la première congrégation religieuse enseignante en Europe.

Reçois, Seigneur, chacune de mes pensées, paroles et actions et enfin tout ce que je possède en moi et hors de moi. Je dépose tout en offrande aux pieds de ta divine Majesté. Et je te prie, daigne le recevoir malgré mon indignité.

(Sainte Angèle Mérici – Règle n° 5)

En tout, soyez aimables ! Gardez-vous de vouloir obtenir par la force. En effet, Dieu donne à chaque être humain le libre arbitre. Le Seigneur ne veut faire violence à personne. Il propose seulement, il invite et conseille.

(Sainte Angèle Mérici, dans son testament)

Saint Thomas d'Aquin

Né dans une famille noble napolitaine, élevé à l’abbaye bénédictine du Mont-Cassin, Thomas choisit cependant, à 19 ans, d’entrer chez les Frères Prêcheurs. Ce n’est guère du goût de sa famille, qui le fait enlever et enfermer. L’ordre dominicain est un ordre mendiant, fondé quelques années plus tôt, et il n’avait pas bonne presse dans l’aristocratie. Au bout d’un an, Thomas peut enfin suivre sa vocation. On l’envoie à Paris pour y suivre les cours de la bouillonnante université. Il a comme professeur saint Albert le Grand. Pour ce dernier, il faut faire confiance à la raison et à l’intelligence de l’homme pour chercher Dieu. Le philosophe le plus approprié à cette recherche est Aristote. Saint Thomas retient la leçon. Devenu professeur, il s’attelle à un gigantesque travail pour la mettre en oeuvre. Connaissant très bien Aristote et ses commentateurs, mais aussi la Bible et la tradition patristique chrétienne, il élabore une pensée originale, qu’il expose dans de multiples ouvrages, dont le plus connu est la « Somme théologique ». Comme professeur, il doit soutenir de véhémentes controverses avec des intellectuels chevronnés. Il voyage aussi à la demande des papes. Mais c’est l’étude qui a toute sa faveur : à la possession de « Paris la grande ville », il dit préférer « le texte correct des homélies de saint Jean Chrysostome sur l’évangile de saint Matthieu ». Il meurt sur la route, en chemin vers Lyon où il devait participer au grand concile de 1274.

La paix entre les hommes est mieux garantie si chacun se trouve satisfait de ce qui lui appartient. Ce qui convient le mieux à l’homme par rapport aux biens extérieurs, c’est de s’en servir. Sous cet angle, toutefois, l’homme ne doit pas posséder ces biens comme s’ils lui étaient propres, mais comme étant à tous. Il doit donc être disposé à en faire part aux plus pauvres, suivant le conseil de saint Paul.

(Saint Thomas – Somme théologique)
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