Elle appartenait à la famille royale de Suède par sa mère, sainte Brigitte, et par son père, Ulf Gudmarson. Elevée dans un couvent, elle en sort pour épouser sagement le jeune noble qu’on lui destine, Edgar Lydersson, qui est invalide et qu’elle soigna avec un grand dévouement. D’accord avec lui, en 1350, pour le jubilé, elle rejoint à Rome sa mère qui y a fait sa demeure depuis son veuvage. Catherine, pendant son séjour, apprend la mort de son jeune époux. Elle décide à son tour de rester à Rome. Son extraordinaire beauté blonde lui cause bien des complications en Italie. A plusieurs reprises, des prétendants enthousiastes tentent de l’enlever. Quand sa mère meurt, Catherine revient en Suède pour l’ensevelir au couvent de Vadstena, où elle entre et dont elle sera bientôt l’abbesse. Elle retournera, une fois encore, à Rome, pour obtenir la reconnaissance des Religieuses de l’Ordre du Très Saint Sauveur de sainte Brigitte, les brigittines, et pour la canonisation de sa mère qui n’aura lieu qu’en 1384, trois ans après la mort de sainte Catherine.
Le fondement de la religion et du salut est la véritable humilité, la pure chasteté et la pauvreté volontaire.