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Petites Soeurs des Pauvres

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mardi 13 mai 2025

Sainte Agnès de Poitiers
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Saint Stanislas de Cracovie

Martyr. « Sois et glorifie (Dieu) » s’exclama son père à sa naissance, d’où l’origine de son nom. Celui qui le porta devait glorifier Dieu par toute sa vie. Après ses études à Cracovie et à Gniezno, il part durant sept années pour les compléter chez les bénédictins de Saint-Germain-des-Prés à Paris. Il noue ainsi des liens particuliers entre l’Eglise de Pologne et l’Eglise de France. C’est à Paris qu’il découvre la réforme de Cluny qui germait à peine. De retour en Pologne, il devient le prédicateur infatigable de cette réforme. A 36 ans, il est élu évêque de Cracovie. Il aime ses prêtres et, chaque année, il tient à rendre visite à chacun d’eux. Soucieux de la foi de l’Eglise de Pologne, alors à peine centenaire, il n’hésite pas à rappeler à l’ordre le roi Boleslas dit le Cruel, débauché sans vergogne. L’évêque l’excommunie et lui interdit l’entrée dans les églises tant qu’il ne se sera pas repenti. Cela lui vaudra le martyre. Le roi en personne l’égorge au pied de l’autel alors qu’il célébrait la messe. Ainsi glorifie-t-il Dieu une dernière fois. Il est le patron de la Pologne.

Il s’est battu pour la justice, ne cédant pas au roi furieux. Comme un soldat du Christ en armes, il défend à lui seul, le peuple outragé.

(Hymne polonais en son honneur)

Si vous avez le souci de sauver votre âme, vous devez écouter mes conseils. C’est l’unique moyen de vivre en paix avec Dieu et de régner glorieusement sur vos sujets.

(Saint Stanislas au roi Boleslas)

Saint Jules

Pape. Il travailla à affermir la foi en combattant l’arianisme qui professait que, si le Christ était parfait, en revanche il n’était pas divin. Son mérite fut d’avoir maintenu le mystère de la Sainte Trinité contre ceux qui tentaient de faire de la doctrine chrétienne un monothéisme à moitié rationaliste, acceptable par tous sans doute, mais éloigné des paroles du Christ lui-même dans leur interprétation fondamentale. Il fallut six conciles pour que la doctrine trinitaire et christologique puisse exprimer et respecter le mystère essentiel de la foi. Le plus célèbre d’entre eux fut celui que le Pape Jules Ier réunit à Sardique (actuellement Sofia en Bulgarie) Au moment où le patriarche d’Alexandrie, saint Athanase, était exilé, le pape saint Jules le soutint et le rencontra à Rome.

Quant à moi, je vous répète les enseignements du bienheureux apôtre Pierre. Ils sont bien connus de tous. A tel point que, sans votre conduite stupéfiante, je les aurais passés sous silence.

(Lettre à Eusèbe et aux partisans de l’arianisme)

Athanase, votre pontife, est un confesseur authentique. Accueillez-le donc avec une grande fierté et une immense joie selon le Seigneur, lui-même et tous ceux qui partagèrent ses souffrances.

(Aux habitants d’Alexandrie)

Saint Martin 1er

Pape. Né en Toscane, ordonné diacre à Rome, il est nommé bientôt apocrisiaire, c’est-à-dire légat du pape, à Constantinople. En 649, il est élu pape alors qu’on est en pleine querelle monothélite. Il s’agit d’une hérésie inventée par un empereur byzantin pour rallier les populations monophysites de son empire : on dira que le Christ possède bien les deux natures divine et humaine, mais qu’une seule volonté, la divine, le guide. Le moine Maxime le Confesseur était allé jusqu’à Rome alerter le pape sur cette nouvelle hérésie. Saint Maxime et saint Martin font condamner l’hérésie impériale par un concile au Latran. Mais l’empereur byzantin n’apprécie guère d’être ainsi désavoué : il fait accuser Martin d’élection illégale et d’hérésie. Le pape est arrêté, emmené de force en 653 à Constantinople alors qu’il est malade. Il fut maltraité durant la longue traversée : « J’y suis depuis quarante jours et l’on ne m’a pas donné d’eau pour me laver. Je grelotte de froid, je suis épuisé par la dysenterie, je vomis la nourriture que je dois manger. » Arrivé à Constantinople, il fut gardé au secret durant 93 jours et finalement condamné à mort. On le dépouilla publiquement de ses vêtements sacerdotaux en les déchirant. Puis, le vieillard reçut une lourde chaîne autour du cou et fut traîné ainsi dans toute la ville, alors qu’il pouvait à peine marcher. Devant un tel châtiment, le patriarche de Constantinople, bien que partisan de l’empereur, obtint que cette peine soit commuée en exil à Cherson, en Crimée. Saint Martin y meurt en 655, brisé par une détention cruelle. Le moine byzantin saint Maxime le suivra quelques années plus tard dans la même confession de foi. Saint Martin est le dernier pape martyr.

On ne m’a pas encore donné un peu d’eau pour me laver. Je grelotte de froid, la dysenterie m’épuise. Je vomis la nourriture que je prends. En ces épreuves, Dieu qui voit tout me regarde. J’ai confiance en lui.

(Lettre durant sa captivité à Constantinople)

Mes épreuves vont-elles continuer ? Aurai-je un peu de repos ? Comme il plaira au Seigneur ! Il est proche, le Seigneur, que craindrai-je ? Que, de sa puissante main, Dieu vous garde de toute tentation !

(Lettre à ses amis)

Saint Jean

et ses compagnons saint Antoine et saint Eustache, martyrs à Vilnius, en Lituanie. Le pays était encore païen et ils reçurent en secret le saint baptême. Après avoir hésité dans le témoignage de leur foi, ils témoignèrent publiquement de Jésus Christ et furent pendus l’un après l’autre au même chêne. Ils sont vénérés au monastère orthodoxe du Saint Esprit tout autant par l’Eglise catholique romaine que par l’Eglise orthodoxe.

Tous les maux d’ici-bas ne durent pas plus longtemps que la vie et la vie n’est qu’un instant. Quant à la récompense de ces maux, elle est immortelle. Si Dieu ne vous frappait pas, vous risqueriez d’être insolvable jusqu’à votre mort.

(Sainte Lydwine, + 1433, grabataire durant 38 ans, que l’on fête également aujourd’hui)

Bienheureux César de Bus

Confesseur. Originaire de Cavaillon, sur les bords de la Durance, il vécut un temps à la cour frivole de la reine Catherine de Médicis, y « cueillant les roses » selon l’expression imagée de son contemporain Ronsard. Il fut l’un de ceux qui participèrent au massacre des protestants, le jour de la Saint-Barthélemy. L’arrivée d’Henri IV lui fit quitter Paris, et, à Avignon, il fit pénitence grâce aux conseils du sacristain de l’église où, chaque matin, il entendait la sainte messe. Il renonça à sa vie de gentilhomme mondain pour se faire prêtre. Il fonda la Congrégation des Pères de la Doctrine chrétienne en 1592 pour l’enseignement catéchétique et scolaire des jeunes. En reconnaissant sa sainteté au nom de l’Église, Jean Paul II reconnut, avec humour : « Il n’a pas toujours pratiqué l’Évangile… »

Je me sentis tellement embrasé d’un si grand désir de faire quelque chose à son imitation que je n’accordai ni sommeil à mes yeux ni repos à mes jours, que je n’aie donné quelque contentement à ma résolution.

(Bx César de Bus)

Saint Benoît-Joseph Labre

Confesseur. Il est l’aîné d’une famille de quinze enfants d’un laboureur d’Amettes dans le nord de la France. Il passe sa jeunesse dans les champs avec son père et ses frères. Mais il rêve d’être moine pour ne vivre que de Dieu. A 19 ans, il se présente dans plusieurs monastères de chartreux. L’un ne prend pas de novices à cause d’un incendie récent. Dans l’autre, on le trouve trop jeune. Admis à la chartreuse de Montreuil-sur-Mer, il n’est pas gardé à cause de sa santé trop fragile. A pied, il se rend à la Grande Trappe de Soligny : il est toujours trop jeune. Il revient à Montreuil, c’est un nouvel échec. La Grande Trappe de Sept-Fons ne l’accepte pas non plus et le Père Abbé lui dit : « Dieu vous veut ailleurs. » Désormais c’est « ailleurs » qu’il vivra dans l’errance et le pèlerinage perpétuel. Il ne cherche plus à se fixer. Son monastère sera la route, son seul compagnon de prière sera Dieu seul. En sept ans, il parcourut près de 30 000 kilomètres d’un sanctuaire à l’autre, en Espagne, en Suisse, en Allemagne et jusqu’en Pologne, vivant dans le plus extrême dénuement, partageant avec les pauvres les soupes populaires et les humiliations, toujours en oraison et toujours patient. Les prêtres qui le confessent sont émerveillés par sa vie mystique et son humilité. Mais son lieu de prédilection, c’est Rome où il passe ses journées en prière dans les églises, logeant avec tant d’autres pauvres dans les ruines du Colisée, distribuant à de plus pauvres ce qu’on lui donne. Dans les rues, les gamins se moquent de lui. Il les entend et rend grâce à Dieu. Le mercredi saint 1783, on le ramasse mourant sur les marches d’une église. Dès sa mort connue, les gamins et le peuple de Rome s’en vont par les rues de Rome en criant : « Le saint est mort! » Les miracles se multiplient sur son tombeau. Bénéficiant ainsi d’un culte précoce et populaire, il est un défi au matérialisme d’une société vouée à l’argent. Il est le saint des sans domicile fixe, des pauvres et des exclus.

Pour aimer Dieu, il faut trois coeurs réunis : un coeur qui ne soit qu’amour et tendresse envers Dieu. Un coeur de charité et de zèle envers le prochain. Un coeur de pénitence et de haine contre soi-même.

(Saint Benoît-Joseph, cité par l’un de ses contemporains)

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(Verlaine, pour la canonisation de saint Benoît-Joseph. 1873)
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