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Petites Soeurs des Pauvres

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mercredi 14 mai 2025

Saint Matthias
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Saint Othon de Bamberg

Il est né en Souabe, au sud-ouest de la Bavière. Il devint prêtre très jeune et fut choisi comme chapelain par la duchesse Sophie de Pologne. A 42 ans, il est nommé évêque de Bamberg, en Bavière, par l’empereur germanique Henri IV. La querelle des investitures devait empoisonner sa vie d’évêque. Empereurs germaniques et papes se disputent en effet l’investiture et l’obéissance des évêques. Vassal de l’empereur d’Allemagne en tant qu’évêque de Bamberg, Othon, pour la même raison, est dépendant du pape : comment vivre cette double fidélité ? Il s’emploie à jouer les conciliateurs entre empereurs d’Allemagne (Henri IV puis Henri V) et les papes (Silvestre IV, Gélase II, Grégoire VIII et Callixte II). C’est en 1122 que le Concordat de Worms, mettant fin à la querelle des investitures, ramène un peu de paix dans sa carrière épiscopale. Le repos est de courte durée. En 1123, on l’envoie évangéliser la Poméranie, région polonaise sur la Baltique. Il en devient l’apôtre reconnu. Grâce à son dynamisme et à sa foi communicative, 20 000 païens demandent le baptême. Pour soutenir cette nouvelle communauté, il multiplie églises et monastères. A 60 ans, il avait gardé l’enthousiasme de sa jeunesse.

Othon parle par l’intermédiaire d’interprètes aux barbares de Poméranie : « Bénis soyez-vous de m’avoir si bien reçus. Vous connaissez sans doute le motif qui m’a fait venir ici, et de si loin. C’est le désir de vous faire connaître et aimer notre commun Créateur. »

(Sermon de saint Othon)

Saint Thomas

Thomas appelé Didyme (le Jumeau) fait partie du petit groupe de ces disciples que Jésus a choisis, dès les premiers jours de sa vie publique, pour en faire ses apôtres. Il est « l’un des Douze » comme le précise saint Jean (Jean 21, 24). Le même Jean nous rapporte plusieurs interventions de Thomas, qui nous révèlent son caractère. Lorsque Jésus s’apprête à partir pour Béthanie au moment de la mort de Lazare, il y a danger et les disciples le lui rappellent : « Rabbi, tout récemment les Juifs cherchaient à te lapider. » Thomas dit alors aux autres disciples : « Allons-y, nous aussi, pour mourir avec lui. » Dans cette parole est préfiguré le martyre futur de celui qui, dès le début, a donné sa vie à Jésus. Lors du dernier repas, lorsque Jésus annonce son départ, c’est Thomas, la gorge nouée sans doute, qui pose la question : « Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment saurions-nous le chemin ? » – « Je suis le chemin, la vérité et la vie », répond Jésus. Mais, c’est à ses questions et à ses doutes que Thomas doit sa célébrité. Le voici qui revient d’on ne sait où. Les autres apôtres lui déclarent : « Nous avons vu le Seigneur ! » – « Si je ne vois pas dans les mains la marque des clous, si je ne mets pas ma main dans son côté, non, je ne croirai pas. » Pour la postérité, il a reçu le qualificatif d’incrédule. C’est grâce à cette incrédulité, à cet esprit scientifique pourrait-on dire, qui ne croit que ce qu’il a vérifié, que nous devons la certitude qui nous habite. On oublie souvent que Thomas est surtout le premier qui, devant le mystère des plaies du Christ, a donné à Jésus son véritable titre : « Mon Seigneur et mon Dieu. »

O miracle inouï, la paille touche le feu et fut sauvée. Thomas mit sa main dans le côté brûlant de Jésus-Christ et ne fut pas consumé par ce toucher. Il transforma la méchanceté de son âme en foi bénie. Avec ferveur, il s’écria du fond de son âme : Tu es mon Seigneur et mon Dieu. O Ressuscité des morts, gloire à Toi !

(Hymne byzantine)

Sainte Elisabeth du Portugal

Fille du roi Pierre d’Aragon, elle épousa à douze ans le roi Denys du Portugal qui régna trente-six ans, laissant le souvenir d’un bon souverain et d’un trouvère talentueux et célèbre. Trouvant sa consolation dans l’amour divin, sainte Elisabeth ne tint jamais rigueur à son mari d’avoir des maîtresses. Elle éleva leurs enfants comme si c’était les siens. Elle resta une épouse discrète et attentive et fut une reine excellente, ne sortant de l’ombre que lorsque son mari le désirait. Elle s’efforçait de le faire aimer de ses sujets. Par deux fois, elle le réconcilia avec son fils Alphonse qui avait pris les armes contre son père. Dès que Denys fut mort, elle entra chez les clarisses de Coïmbra, au centre du Portugal.

Seigneur, source de paix, ami de la charité, tu as donné à sainte Elisabeth de Portugal une grâce merveilleuse pour réconcilier les hommes désunis. Accorde-nous, par son intercession, de travailler au service de la paix et de pouvoir être appelés fils de Dieu.

(Oraison de sa fête)

Saint Antoine Marie Zaccaria

Depuis longtemps, l’Eglise avait besoin de réforme. Luther venait de faire la sienne. Ce fut pour cela que le concile de Trente eut lieu. Antoine-Marie était né à Crémone et fut d’abord médecin, mais il ne pouvait en rester là. Il fonda la congrégation des Barnabites, du nom de leur église à Milan, préparant ainsi un ordre religieux prêt à vivre la Réforme catholique tant attendue.

Voyez bien quelle est votre vocation. Si nous voulons la considérer attentivement, nous verrons facilement ce qu’elle exige. Nous qui avons entrepris de suivre, quoique de loin, les traces des saints Apôtres et autres soldats de Jésus Christ, ne refusons pas de participer à leurs souffrances.

(Saint Antoine-Marie Zaccaria – Sermon)

Saint Nil de la Sora

ou Nil Sorski qui propagea en Russie la grande tradition de l’hésychasme dont il est l’un des maîtres spirituels avec saint Grégoire Palamas. Il était de Moscou et se fit moine au monastère Saint Cyrille du Lac Blanc. Pour son profit spirituel, il partit en pèlerinage jusqu’à Constantinople, de monastère en monastère, et vécut même au mont Athos où il apprit le grec et médita en profondeur les écrits des Pères sur la garde de l’intellect et la prière du coeur. Il revint au Lac Blanc avec le projet d’y introduire le mode de vie des skites. Humble et menant une vie ascétique, il rédigea un « typikon » sur les modes de vie des moines, en particulier la suppression de leurs grandes propriétés, malgré l’opposition de saint Joseph de Volokolamsk. Refusant d’entrer dans une querelle pénible, il se retira dans l’hésycha, se réconcilia avec saint Joseph et s’endormit en paix dans son skite de la Sora.

Que vous soyez seul dans votre cellule d’ermite ou au monastère parmi vos frères, fixez votre attention sur les Saintes Ecritures et marchez sur les pas des saints Pères… Le regard de Dieu voit tout et remarque tout. Ce qu’il nous envoie est un effet de sa miséricorde.

(Saint Nil – Lettre III à l’un de ses frères)

Saint Pierre de Tarentaise

Ce petit berger dauphinois est un enfant prodige. Gardien vigilant de ses moutons, il mémorise entièrement le psautier. A 12 ans, il décide de lui-même d’entrer à l’abbaye cistercienne de Bonnevaux. De là on l’envoie fonder l’abbaye de Tamié (mons qui stat medius). A 40 ans, le voici nommé, bien malgré lui, archevêque de Tarentaise, vallée supérieure de l’Isère. Au bout de 13 ans, il s’enfuit et va se réfugier dans l’anonymat d’un petit couvent cistercien suisse. On le retrouve, on le ramène sur son siège archiépiscopal. Il poursuivra bon gré mal gré sa tâche ingrate de conciliateur et d’administrateur : faiseur de paix, inlassable distributeur d’aumônes, constant soutien du pape légitime Alexandre III contre l’empereur Frédéric Barberousse.

Pas de disputes à propos des biens matériels ! Vous y perdriez vite vos deux richesses : celle du ciel et celle de la terre.

(Saint Pierre de Tarentaise)
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