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Petites Soeurs des Pauvres

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mercredi 14 mai 2025

Saint Matthias
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Saint et Sainte Pothin et Blandine

« La violence de la persécution a été telle, la fureur des païens contre les saints et les souffrances endurées par les bienheureux martyrs ont été si véhémentes que nous ne saurions les décrire complètement. » Ainsi commence la lettre que les Eglises de Lyon et de Vienne adressèrent aux Eglises d’Asie Mineure au lendemain de la persécution déclenchée par l’empereur Marc-Aurèle. Nombre de chrétiens de Lyon et de Vienne sont mis en prison. Pami eux, l’évêque de Lyon saint Pothin, le jeune Vettius qui voulait prendre la défense de ses frères, le diacre de Vienne, Sanctus, le nouveau baptisé Maturus, la petite esclave Blandine et le tout jeune Ponticus. On les livre à la haine de la population, on les torture pour les forcer à renier leur foi. Quelques-uns abjurent; la plupart confessent leur foi au milieu des supplices. Beaucoup succombent dans la prison. Les survivants sont jetés aux fauves. C’est alors que -coup de théâtre – ceux qui avaient abjuré sont comme enfantés à nouveau à la foi par la mort de leurs frères. Ils rejettent leur abjuration, confessent à nouveau leur foi et partagent le martyre des premiers. Le martyre de Blandine frappa tous ceux qui le virent. « Après les fouets, les bêtes, le gril, elle fut mise dans un filet et livrée à un taureau. Plusieurs fois projetée en l’air par l’animal, elle n’avait plus le sentiment de ce qui se passait tant elle était prise par son espérance et son entretien avec le Christ… Les corps des martyrs furent exposés aux injures de l’air pendant plusieurs jours. Ensuite on les brûla. Les cendres furent balayées jusqu’au Rhône. » La lettre qui relate ces événements fut peut-être rédigée par saint Irénée, successeur de saint Pothin.

Impossible d’évoquer la rage des païens à notre égard et les tourments qu’on nous infligea. D’abord c’est la traque en tous lieux : maisons, forum, bains publics. Ensuite ce furent les coups, les lapidations, les spoliations, les emprisonnements. Enfin vinrent les supplices devant des foules considérables, hurlant la joie dans les amphithéâtres de la ville.

(Lettre des chrétiens de Lyon aux Eglises d’Asie)

Saint Charles Lwanga

L’Eglise ougandaise était toute jeune : à peine dix ans depuis que les Pères Blancs avaient évangélisé le pays, avec l’appui du roi. Mais le roi était mort et son successeur, Mwanga, était un homme sans moralité et tyrannique. Il avait renvoyé les missionnaires de la religion étrangère. Or voici que certains de ses pages refusaient de se plier à ses désirs contre nature sous prétexte que leur baptême leur faisait un devoir de rester purs. Le roi fit arrêter ceux de ses pages qui étaient chrétiens, catholiques et protestants mêlés dans le même témoignage : une vingtaine, âgés de 13 à 30 ans, avec leur meneur, Charles Lwanga. Ils furent longuement torturés, mais sans qu’on pût les forcer à renier leur baptême. Ils furent brûlés vifs, à petit feu, sur une colline afin qu’on puisse les voir de loin, pour l’exemple. Un an plus tard, le nombre des baptisés et des catéchumènes avait plus que triplé, signe de la fécondité de leur martyre.

Quand nous avons vu les bourreaux réunis et chantant, nous avons compris que l’heure de la mort approchait. Cependant la nuit, nous avons très bien dormi. Quand quelqu’un se réveillait, il réveillait son voisin et lui disait : Soyons forts pour mourir pour Jésus-Christ. Chaque fois que nous nous réveillions, nous récitions nos prières, le Notre Père, le Je vous salue Marie.

(Témoignage de Denis Kamyuka, martyr)

Sainte Clotilde

Célébrée à cette date en Ile de France. Elle était originaire de Bourgogne et chrétienne. Donnée en mariage à Clovis, elle ne rendit pas son mari moins sanguinaire, lui qui tuait les membres de sa famille et les chefs francs qui le gênaient. Reine de France, elle fut patiente et ainsi obtint la conversion de son époux Clovis. Mais ce dont on parle moins, et c’est dommage, ce sont les épreuves de cette reine patiente, de cette épouse d’un mari irascible et de cette mère de famille qui perdit son fils premier-né et qui, plus tard, vit l’un de ses fils massacrer sa famille. Elle se retira à Tours pour être près du tombeau de saint Martin.

Je rends grâce au puissant Créateur de toutes choses qui ne m’a pas jugée indigne de voir admis dans son Royaume l’enfant né de mon sein. Cette perte ne m’a pas affectée de douleurs parce que je sais que les enfants que Dieu retire du monde, quand ils sont dans les aubes, sont nourris par sa vue.

(Sainte Clotilde après la mort d’Ingomer, son premier enfant)

Saint Boniface

Ordonné prêtre en 710, le bénédictin anglo-saxon Boniface gagne la Frise en 716, où il devient l’assistant de son compatriote saint Willebrord. Puis il évangélise la Hesse, la Thuringe et la Bavière avec succès. Consacré évêque en 722, il établit son archevêché à Mayence. Retourné en Frise, il y est assassiné par des païens.

Avec l’aide divine, je resterai dans l’unité de la foi dont dépend tout le salut des chrétiens. Je ne me prêterai, sous aucune influence, à rien qui porte atteinte à l’unité de l’Eglise universelle.

(Saint Boniface – Serment de fidélité au pape)

Quiconque ne sait pas ne doit pas rougir d’apprendre ce qu’il ignore. Quand il le saura, qu’il ne tarde pas à enseigner ce qu’il connaît.

(Lettre de saint Boniface aux évêques de sa métropole)

Saint Norbert

Evêque de Magdebourg. Norbert était un jeune noble, apparenté à l’empereur d’Allemagne, chanoine prébendé de la collégiale de Xanten, en Rhénanie, délaissant ses devoirs de clerc pour vivre à sa guise une vie bien agréable et vide. A 35 ans, la route de Wreten, en Westphalie, fut pour lui un chemin de Damas. Il y est foudroyé par une conversion subite. Délaissant ses biens, il se consacre au service de l’Eglise dans l’esprit de la réforme grégorienne. Fidèle à son époque, il embrasse la pauvreté et devient prédicateur itinérant dans toute l’Europe, incitant les clercs à mener la vie commune, propre à leur état. Pour enraciner cette réforme profonde des moeurs ecclésiastiques, il fonde à Prémontré, près de Laon, une communauté de chanoines réguliers alliant la pratique de leur sacerdoce séculier avec la vie régulière des moines. Nommé archevêque de Magdebourg (où les clercs, mécontents de ses réformes, tenteront de l’assassiner), il verra de son vivant la fondation d’une dizaine de communautés prémontrées à travers l’Europe.

Bienheureux, toi dont la conscience est en paix. Sans ignorer tes fautes, faiblesses et omissions, tu gardes confiance. Si ton cœur te condamne, tu sais que Dieu est plus tendre que ton cœur.

(Saint Norbert)

Bienheureux, pacifique, tu es édificateur de paix entre les groupes, les classes sociales, les nations et les continents. A la place de méfiance, division, incompréhension, tu promeus respect mutuel, union, coexistence pacifique.

(Saint Norbert)

Bienheureuse Marie-Thérèse de Soubiran

Née à Castelnaudary, elle désirait se faire carmélite. A vingt ans, obéissante envers son père spirituel, qui avait en tête de fonder un béguinage à Castelnaudary, elle va s’initier à ce genre de vie en Belgique. A son retour, elle fonde la congrégation de Sainte Marie du Béguinage qui, en 1863, deviendra celle de Marie-Auxiliatrice, vouée à l’éducation des enfants pauvres et au soin des malades. En 1869, entre dans la congrégation une prétendue veuve, madame Riché, qui fait profession sous le nom de soeur Marie-François de Borgia. Intrigante, elle devient assistante générale, fait déconsidérer l’humble Marie-Thérèse, prend sa place et la chasse de la congrégation. Après quelque temps de désarroi, sainte Marie-Thérèse entre dans la maison parisienne de Notre-Dame de la Charité (1874), y fait profession religieuse et y vit quinze ans, très effacée, même méprisée. Elle meurt de phtisie, ne laissant apparemment personne inconsolable. Quant à la soi-disant veuve Riché, elle gouverne la congrégation pendant quinze années alors que son mari, toujours en vie, courait partout pour la retrouver. L’imposture ne prit fin qu’en 1890. La mère Marie-Françoise disparut sans laisser de trace et l’on commença à vénérer soeur Marie-Thérèse.

O richesses du moment présent, que vous êtes infinies, car vous contenez mon Dieu ! Pourquoi ne pas vous aimer ? Pourquoi ne pas me renfermer tout entière en vous ?

(Notes intimes de Marie-Thérèse de Soubiran)
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