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Petites Soeurs des Pauvres

Congrégation des petites soeurs

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mercredi 14 mai 2025

Saint Matthias
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Saint Camille de Lellis

Cet adolescent italien, orphelin et sans fortune, eut une jeunesse dissipée. Il s’engagea dans l’armée espagnole pour combattre les Turcs. Un jour de malchance, il perd au jeu tout ce qu’il possède. On le renvoie de l’armée. Il fait alors tous les métiers pour aboutir comme homme de service dans un couvent de capucins. Et c’est là qu’il se convertit. Comme il ne fait rien à moitié, il y demande son admission. Mais un ulcère incurable à la jambe lui interdit l’état religieux. Camille entre à l’hôpital Saint-Jacques de Rome pour se faire soigner. Il est si frappé par la détresse des autres malades qu’il s’y engage comme infirmier. L’indifférence de ses collègues vis-à-vis des malades le bouleverse. Il entreprend de réformer tout cela. En prenant soin des malades, ce sont les plaies du Christ qu’il soigne. Sa charité rayonnante lui attire de jeunes disciples. Ces volontaires, qui se réunissent pour prier ensemble et rivalisent de tendresse envers les malades, constituent le noyau initial des Clercs Réguliers des Infirmes que l’on appellera familièrement par la suite les « Camilliens ». La mission de ces nouveaux religieux, pères et frères, est « l’exercice des oeuvres spirituelles et corporelles de miséricorde envers les malades, même atteints de la peste, tant dans les hôpitaux et prisons que dans les maisons privées, partout où il faudra ». Pour mieux établir son Institut, Camille devint prêtre. Partout où se déclare une peste, il accourt ou envoie ses frères. Il finit par mourir d’épuisement à Rome.

La musique que je préfère, c’est celle que font les pauvres malades lorsque l’un demande qu’on lui refasse son lit, l’autre qu’on lui rafraîchisse la langue ou qu’on lui réchauffe les pieds.

(Saint Camille de Lellis à ses frères)

Saint Bonaventure

Avec saint Duns Scot et saint Thomas d’Aquin, il est l’un des trois plus célèbres docteurs de la scolastique. Comme auteur spirituel, il est parmi les grands de tous les temps. Né à Bagnoregio, en Italie, fils de médecin, Jean Fidanza fut guéri d’une grave maladie quand sa mère fit un voeu à saint François qui venait d’être canonisé. On l’envoie étudier les lettres et les arts à l’université de Paris. C’est là que, impressionné par l’exemple de l’un de ses maîtres, il entre chez les Frères mineurs, à 22 ans, prenant le nom de Bonaventure. Il gravit sans peine le cursus des études théologiques et commence à enseigner en 1254. En 1257, il est élu ministre général de l’Ordre et se met à parcourir l’Europe. Il a fort à faire pour maintenir l’unité de cet Ordre devenu si grand, car il n’est pas simple de faire suivre à 35 000 frères la règle de vie élaborée par saint François pour quelques disciples. Des aménagements s’imposent. Mais il sait allier la fermeté dans l’autorité et la compréhension à l’égard de tous ses frères, tout en demeurant d’une affectueuse humilité avec tous. En plus de sa charge, il mène de front une vie de prédicateur, d’enseignant et d’écrivain. Il se voit confier par le pape des missions diplomatiques, en particulier pour le rapprochement avec l’Eglise grecque. En 1273, le pape Grégoire X le crée cardinal et le charge de préparer un second concile de Lyon. C’est dans cette ville que frère Bonaventure meurt en plein concile. Le Pape Sixte-Quint en a fait un docteur de l’Eglise en 1587.

Pour la recherche spirituelle, la nature ne peut rien et la méthode peu de chose. Il faut accorder peu à la recherche et beaucoup à l’onction ; peu à la langue et le plus possible à la joie intérieure ; peu aux discours et aux livres et tout au don de Dieu, c’est-à-dire au Saint Esprit ; peu ou rien à la créature et tout à l’Etre créateur : Père, Fils et Saint Esprit.

(Saint Bonaventure – Itinéraire de l’esprit vers Dieu.)

Sainte Marie Madeleine Postel

Elle naquit en 1756 à Barfleur, en Normandie. Après ses études chez les bénédictines de Valognes, elle ouvre une école en 1774. Les élèves affluent dans son pensionnat. Pendant la Révolution, elle aide les prêtres et organise des messes clandestinement. Elle-même se voit autorisée à distribuer la communion aux malades. Fondatrice en 1807, de la Congrégation des Soeurs des Ecoles chrétiennes, elle ouvrit un pensionnat à Cherbourg pour l’éducation des jeunes filles. Celui-ci devint le premier de nombreux autres qui furent à l’origine de générations de jeunes filles chrétiennes convaincues et militantes.

Quand Dieu est en nous, pouvons-nous rester sans le donner à tous ? Quand nous nous sentons tellement aimés de Lui, comment rester sans vouloir que d’autres ignorent cet amour ?

(Lectionnaire Emmaüs)

Bienheureuses Carmélites de Compiègne

Lorsqu’éclate la Révolution française, en 1789, la communauté du carmel de Compiègne compte 21 religieuses. 16 monteront sur l’échafaud. Conformément au décret du 13 février 1790 qui supprime les Ordres religieux contemplatifs, chaque carmélite est invitée à déclarer si son intention est de sortir de son monastère. Toutes affirment « vouloir vivre et mourir dans cette sainte maison ». En 1792, la Mère prieure leur propose « un acte de consécration par lequel la communauté s’offrirait en holocauste pour que la paix divine, que le Fils de Dieu était venu apporter au monde, fût rendue à l’Eglise et à l’Etat ». Le 14 septembre 1792, elles sont expulsées de leur couvent. Chaque jour, elles prononcent l’acte d’offrande. Le 23 juin 1794, au temps de la Grande Terreur, elles sont arrêtées. Jugées et condamnées à mort le 17 juillet, elles sont guillotinées le soir même, sur la place de la Nation, à Paris. Leurs corps furent enterrés au cimetière de Picpus dans une fosse commune, où ils se trouvent encore dans le jardin des religieuses.

Il est certain que notre position actuelle porte des exceptions qu’un cœur droit peut avouer mais dont un cœur fidèle n’abuse pas.

(Lettre de Mère Thérèse, prisonnière, à l’une de ses religieuses)

Saint Arnoul

ou Arnulf. Evêque de Metz. Il était de bonne noblesse au royaume d’Austrasie. Il fut d’abord conseiller des souverains mérovingiens Théodebert II et Clotaire II. Il fit un beau mariage, épousant Doda qui lui donna deux fils, Anségisel et Cloud. L’ainé partageait l’idéal pieux et charitable de ses parents. Il accepta de renoncer à une part de son héritage en faveur des pauvres. Il reçut au centuple, puisqu’un de ses descendants devint empereur sous le nom de Charlemagne. Lorsque Clotaire II nomma Arnoul évêque de Metz, Doda entra au couvent puisqu’un évêque ne peut être marié. L’évêque reçut comme charge complémentaire l’éducation du jeune prince Dagobert. A la mort de Clotaire, Arnoul se démet de ses fonctions épiscopales et réalise un rêve ancien : rejoindre son ami saint Romaric, fondateur du monastère de Remiremont (Romarici Mons) selon la Règle de saint Colomban. Il finira ses jours en ermite, non loin du monastère, priant et servant les lépreux qu’il accueille dans son ermitage.

Arnoul évêque demeurait humble. Il jeta un jour son anneau épiscopal dans la Moselle : « Je croirai que Dieu m’a pardonné mes péchés quand je recouvrerai cet anneau. » Il fallut peu de temps pour que l’anneau fût récupéré dans l’estomac d’un poisson destiné à la table épiscopale.

(Vita Arnulphi)

Sainte Macrine

Macrine est la fille aînée d’une étonnante famille de saints qui donna à l’Eglise saint Basile de Césarée et saint Grégoire de Nysse. Bien éduquée par une mère qui refuse de la laisser à une nourrice, malgré les usages de l’époque, Macrine apprend à lire dans le psautier qui accompagne tous les moments de sa vie quotidienne, tandis que sa main tient le fuseau. A douze ans, elle est l’objet de nombreuses demandes en mariage. Mais l’enfant choisit de se consacrer à Dieu et de vivre auprès de sa mère devenue veuve. La mort prématurée du fiancé choisi par son père évite à Macrine bien des problèmes de conscience. Macrine devient l’âme du foyer. Sa mère se repose entièrement sur elle. La maison familiale se transforme en petit monastère mêlant contemplation, hospitalité et bienfaisance. Basile et Grégoire reconnaîtront que l’influence de leur grande soeur fut pour beaucoup dans leur vocation au service de l’Eglise. Grégoire assista aux derniers instants de sa soeur, terrassée par la maladie mais pas anéantie. Ces derniers instants furent en effet une méditation à deux sur la résurrection, ce qui nous a valu de la part de l’évêque de Nysse, outre la vie de sainte Macrine, le grand dialogue « Sur l’âme et la résurrection ».

Tu nous as délivrés, Seigneur, de la crainte de la mort. Tu as fait du terme de notre vie le commencement de la vie véritable… fais-moi remise de ma sentence afin que je prenne haleine et qu’une fois dépouillée de mon corps, je sois trouvée devant toi sans tache ni ride sur le visage de mon âme.

(Prière de sainte Macrine mourante)
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