De tous les pharisiens, docteurs de la Loi et membres du Grand Conseil, le Sanhédrin, c’est l’un de ceux qui inspirent le respect et l’amitié. Dès que Jésus parut, il vit en lui « un envoyé de Dieu » (Jean 3. 1 à 15). Il est encore craintif, mais sa foi est si grande que le Christ lui révèle les splendeurs de la nouvelle naissance par la grâce du baptême. Il a le courage quelques mois plus tard de défendre publiquement le Seigneur devant le Sanhédrin : « Peut-on condamner un homme sans l’avoir entendu ? » Grâce à lui et à son ami Joseph d’Arimathie, le corps du Seigneur ne sera pas jeté dans la fosse commune des malfaiteurs et, pour l’embaumer, ils achètent ensemble cent livres de myrrhe et d’aloès, en l’attente de la résurrection trois jours plus tard.
Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils, son Unique, pour que tout homme qui croit en lui ne périsse pas, mais ait la vie éternelle.
Celui qui agit selon la vérité vient à la lumière.