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Petites Soeurs des Pauvres

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lundi 12 mai 2025

Saint Germain de Constantinople
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Saint François-Xavier

Sixième enfant d’une famille de grande noblesse et de petites ressources, il quitta la Navarre pour faire ses études à l’Université de Paris. Il partageait sa chambre avec un étrange étudiant, âgé de 40 ans, Ignace de Loyola. Au début, François-Xavier supporta mal le caractère du compagnon de résidence que la pauvreté lui imposait. Longtemps il résista à l’ardeur évangélique de cet homme de feu, mais, avec lui, le 15 août 1534, il prononce ses voeux et fonde avec lui la Compagnie de Jésus, les Jésuites. Lorsque le Pape demande des missionnaires pour l’Inde, François-Xavier dit simplement : « Eh bien, me voici ! » Pendant une dizaine d’années, il travaillera à la conversion des pêcheurs de perles, mais il se sent appelé pour porter plus loin l’Evangile et c’est ainsi qu’en 1546, il part à Ceylan, puis il est en Extrême-Orient où il fonde les premières communautés chrétiennes au Japon. Son désir de propager l’Evangile de Jésus Christ est si grand qu’il projette d’aller en Chine, mais il meurt à Sancian, avant de pouvoir traverser la mer qui l’en sépare.

Souvent la pensée me vient d’aller dans les écoles de chez nous, criant à pleine voix, comme un homme qui a perdu le jugement, et surtout à l’université de Paris. En Sorbonne, je voudrais répéter à tous ceux qui possèdent plus de science que de volonté de tâcher d’en tirer parti : « Que d’âmes ne connaissent pas le chemin de la gloire et vont en enfer à cause de votre négligence ! »

(Saint François-Xavier – Lettre aux Pères de Rome)

Saint Jean Damascène

Jean Mansour est né à Damas en Syrie, dans une famille de fonctionnaires des impôts, arabe et chrétienne. Son grand-père et son père ont servi successivement sous les Perses, les Byzantins et les Arabes. Mansour, à son tour, supervise durant des années, la perception des impôts que les chrétiens doivent à l’émir de Damas. Vers 720, le nouveau calife décide d’islamiser son administration et en chasse les chrétiens. Mansour a 45 ans et il est désormais sans travail. Cette liberté lui permet de se rendre en Palestine où il entre au monastère de Mar Saba (saint Sabas) entre Jérusalem et Bethléem. Devenu prêtre, il prend le nom de Jean et partage désormais sa vie entre la prédication à Jérusalem où le patriarche l’a choisi comme conseiller théologique et l’étude dans son monastère. Son principal écrit, la « Source de la connaissance », résume toute la théologie byzantine. Il est aussi un grand défenseur des images saintes lors de la première crise iconoclaste. On lui doit de nombreux tropaires, des hymnes et des poèmes. C’est lui composa le canon que la liturgie chante à Pâques et il rédigea la plupart des hymnes de l’Octoèque (hymnes pour les dimanches selon les huit tons musicaux) en l’honneur de la résurrection du Seigneur. Le Pape Léon XIII l’a proclamé docteur de l’Eglise en 1890.

Ce n’est pas la matière que j’adore mais le créateur de la matière qui, à cause de moi, s’est fait matière, a choisi sa demeure dans la matière. Par la matière, il a établi mon salut. En effet, « le Verbe s’est fait chair et il a dressé sa tente parmi nous »… Cette matière, je l’honore comme prégnante de l’énergie et de la grâce de Dieu.

(Saint Jean Damascène, à propos des icônes – Discours sur les images)

Saint Nicolas de Myre

Nous ne savons que peu de choses de lui. Il naquit en Asie Mineure, devint évêque de Myre et, à ce titre, il assiste et souscrit au concile de Nicée en 325. Par contre, sa vie posthume est beaucoup plus riche, grâce aux légendes sans doute fondées sur la réputation de sa bonté envers les pauvres et les enfants. Son tombeau devient un lieu de pèlerinage, d’abord à Myre, puis à Bari en Italie où ses reliques furent transportées au XIe siècle pour les protéger des Musulmans. Chaque année, des délégations des Eglises orthodoxes, particulièrement de Russie, viennent se joindre au pèlerinage des catholiques latins, en une rencontre oecuménique significative. Le « bon saint Nicolas » est invoqué aussi bien en Orient où il est le patron des Russes, qu’en Occident où il est le patron des enfants et, si l’on peut parler ainsi, l’ancêtre du Père Noël.

Délivre-nous de toutes nécessités, ô saint Père, par tes prières auprès du Seigneur. O saint pontife Nicolas, port tranquille où trouve un abri quiconque réclame ton secours au milieu de la tempête, prie le Christ qu’il daigne déployer pour nos âmes sa grande miséricorde.

(Office orthodoxe des Sobors moscovites)

Saint Ambroise

Cet avocat célèbre avait une si grande personnalité qu’il devint gouverneur de la province de Milan. Il découvrit Jésus Christ et il n’était encore que catéchumène lorsque, de passage dans sa ville, il fut élu évêque par acclamation du peuple. Il est alors immédiatement baptisé, ordonné prêtre, consacré évêque en peu de temps. Saint Ambroise est un véritable évêque, soucieux de la rectitude de la foi et de la paix sociale. Ses relations avec les empereurs successifs qui favorisent tantôt les catholiques, tantôt les hérétiques ariens, sont mouvementées. En 390, l’empereur Théodose fait massacrer toute une partie de la population de Thessalonique pour arrêter des émeutes. Pour cette raison, saint Ambroise lui refusera l’accès de son église à Milan, exigeant qu’il se soumette d’abord à la pénitence publique de l’Eglise. L’empereur, subjugué, obéit et, depuis ce jour et après des mois de pénitence, Théodose ne communiera plus dans le sanctuaire avec les prêtres (selon le privilège impérial), mais au milieu des laïcs. Saint Augustin doit, en partie, à saint Ambroise, sa conversion, lui qui, en cachette, épiait ses sermons, écoutait sa pensée, admirait la parole de ce grand orateur. Saint Ambroise avait un grand souci de belles liturgies. Il introduisit dans l’Eglise latine l’usage grec de chanter des hymnes qui étaient à la fois des prières, des actions de grâce et des résumés du dogme. Il en composa plusieurs que nous chantons encore aujourd’hui : « Aeternae rerum conditor » – « Deus creator omnium » (Dieu créateur de toutes choses).

Jésus, regarde ceux qui tombent,
montre-toi et redresse-nous.
Sous ton regard disparaît la tache,

la faute se noie dans les pleurs.

Toi, lumière, brille à nos sens.
Dissipe le sommeil de l’âme.
A toi notre premier cantique,
A toi le tribut de nos vœux.

(Saint Ambroise – Hymne « Aeternae rerum conditor »)

Immaculée Conception

Depuis toujours, les Eglises d’Orient fêtaient la pureté originelle de Marie, en une fête de « la Conception de la sainte Mère de Dieu » le 9 décembre ou, plus exactement, la fête de la conception de Marie dans le sein de sainte Anne. Les Latins l’adoptèrent progressivement à partir du 10ème siècle, mais saint Bernard, saint Bonaventure, comme saint Thomas d’Aquin se refusaient encore à admettre cette « Immaculée Conception ». Saint Jean Duns Scot fut le premier à la faire triompher et à faire s’y rallier la Sorbonne de Paris. Les papes intervinrent maintes fois au cours des siècles pour imposer silence à cette querelle jusqu’au jour où Pie IX la définit comme un dogme de foi, en 1854 : « Dès le premier instant de sa conception, par grâce et privilège uniques du Dieu Tout-Puissant, la bienheureuse Vierge Marie a été préservée du péché originel. » Comme au premier jour de la Création quand Adam et Eve sortaient des mains du Créateur, la mère de son Fils était là, minuscule cellule humaine pourvue d’une âme toute sainte. Elle est ainsi « devenue la gloire de notre nature pécheresse ».

Il faut comprendre l’Immaculée Conception, non pas seulement comme une exemption virginale de la tache originelle, mais comme une sanctification qui s’opère dès la naissance de la vie de la Vierge, dans la vision des mérites de Jésus Christ.

(Saint Jean Duns Scot)

O Vierge Immaculée, Mère de Dieu et pleine de grâce, Celui que tu as porté, c’est l’Emmanuel, le fruit de ton sein. Tu surpasses, ô Marie, toute louange ! Je te salue, Marie, Mère de Dieu et gloire des anges. Car voici que tu dépasses en plénitude de grâce toutes les annonces des prophètes. Le Seigneur est avec toi, tu enfantes le sauveur du monde.

(Prière anonyme gravée sur un tesson de poterie du 3ème siècle, trouvé en Egypte)

Saint Pierre Fourier

Fils d’un marchand lorrain, il fit de bonnes études. A vingt ans, il entra chez les Chanoines Réguliers de Saint Augustin. Prêtre, il récusa la charge de professeur de théologie pour devenir curé d’une petite commune où dominaient les protestants, au point qu’on appelait sa paroisse de Mattaincourt « la petite Genève ». Mais cela ne le décourageait pas. Il réorganise sa paroisse, fonde une caisse de secours mutuel pour venir en aide aux plus pauvres, crée une association pour l’éducation des filles, animée par Alix Le Clerc, association qui deviendra en 1628 la Congrégation Notre-Dame. Il se voit confier la réforme des Chanoines de Saint Augustin dont il devient le supérieur général. Pendant le même temps, il parcourt la région pour prêcher, passe ses nuits à écrire des lettres. En 1636, Richelieu l’exile en Franche-Comté où il terminera ses jours.

Ne vous affligez si fort, je vous prie, pour tant de petites brouilleries qui arrivent les unes sur les autres, tout cela se fait ainsy par la permission de Dieu qui vise à notre avancement et plus grand bien ; tâchons seulement à prendre le tout en bonne part, et faire pour luy ce qui sera notre possible, à la bonne foy, et avec intention sincère et droicte et ferme espérance en sa bonté paternelle, et il parachèvera le reste en temps opportun.

(Saint Pierre Fourier – Lettre aux religieuses de Nancy)
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