Confesseur. Originaire de Cavaillon, sur les bords de la Durance, il vécut un temps à la cour frivole de la reine Catherine de Médicis, y « cueillant les roses » selon l’expression imagée de son contemporain Ronsard. Il fut l’un de ceux qui participèrent au massacre des protestants, le jour de la Saint-Barthélemy. L’arrivée d’Henri IV lui fit quitter Paris, et, à Avignon, il fit pénitence grâce aux conseils du sacristain de l’église où, chaque matin, il entendait la sainte messe. Il renonça à sa vie de gentilhomme mondain pour se faire prêtre. Il fonda la Congrégation des Pères de la Doctrine chrétienne en 1592 pour l’enseignement catéchétique et scolaire des jeunes. En reconnaissant sa sainteté au nom de l’Église, Jean Paul II reconnut, avec humour : « Il n’a pas toujours pratiqué l’Évangile… »
Je me sentis tellement embrasé d’un si grand désir de faire quelque chose à son imitation que je n’accordai ni sommeil à mes yeux ni repos à mes jours, que je n’aie donné quelque contentement à ma résolution.