Un soir de mi-septembre …
Le chantier est dans son rythme de croisière, et même sur un ton plus rapide, du fait d’un passage à quelques 18 ouvriers, - également plus haut : le sous-sol s’achève, on voit parfaitement l’implantation de l’EPHAD, - le rez de chaussée se verra bientôt dessiné avec sa dalle : les toupies de ciment, … ça promet! dans quelques heures. On ne se lasse pas de voir ces hommes sur l’ensemble de l’assise du bâtiment : tranquillement mais rondement, ils jouent leur partition. Un régal à la vue de cette symphonie … depuis nos fenêtres … ou nos balcons aux heures du soir … à l’arrêt de la grue !
Émerveillement … jubilation d’une petite Sœur …
… qui a assisté, de sa fenêtre, hors zone de sécurisation, à la mise en place du premier escalier de l’EHPAD, … tout préparé et débarqué d’un camion. Comme tous les jours, le machiniste est précis aux manettes, dans sa cabine de grutier … Bref, la dite Petite Sœur a du trouver mon attitude un peu curieuse, - qu’elle m’excuse! - je lui ai dit que c’était courant … depuis au moins plus de 40 ans en banlieue parisienne.
- Mais, elle n’a pas bronché,
- la Petite Sœur, - elle s’est mise à me chanter une chanson de son enfance,
- que vous lui ferez reprendre au prochain jour festif.
Un éléphant se balançait sur une toile d’araignée. Il trouvait ça si amusant qu’il alla chercher les autres éléphants.
Dans mes archives … à fond historique …