Ils sont entrés dans la danse … Le bal est commencé …
… depuis longtemps … On les a peu vus sur le terrain, ceux des bureaux, sauf pour des repérages. Cette fois, ils sont là, les gars des chantiers, actifs et casqués, avec des engins bien en mains comme des joujous, manitous de tous calibres, chez Escobat.
L’avez-vous vu le monsieur sur son gros manitou qui creuse devant ou derrière lui, il suffit que le conducteur fasse une pirouette sur son siège, - il tourne, se retourne sur un carré minuscule ; il se pose comme un pharaon et vous creuse un trou, une tranchée, à la rapidité de l’éclair. Assis dans sa cabine, les mains sur les manettes, l’homme saute, sursaute sur son siège, prend des coups, mais ne lâche pas.
Pas loin, autre manitou … pas gros, un profil plus affiné sur deux rouleaux, sans bras mais à l’œil lumineux, surveillé à distance, bel et bien commandé par un autre œil, mains sur un clavier en souventrière, jouant comme la dactylo expérimentée aux doigts fins sur son ordinateur. C’est le rouleau compresseur.
Ils sont courageux, ces hommes : qu’il pleuve, qu’il vente, la valse continue. Les délais sont mesurés et assurés. A la date prévue, ce 14 décembre, trois semi-remorques, en convoi exceptionnel, ont franchi le 122 de l’Avenue du Général Leclerc et deux heures plus tard, un nouveau couloir d’accès était en place vers la salle à manger et la chapelle.
Bravo, les gars ! On pense à vous tous les jours.
St François chantait la création. Du psalmiste, avant lui, inspirons-nous :
Hommes et femmes des bureaux,
Hommes et femmes du terrain,
Bâtisseurs alliant bras, cœur, réflexions et constructions,
Bénissez le Seigneur !
Et vous, gens de Ma Maison, impatients de la réalisation et de l’installation, louez et bénissez …