Fête de Sainte Jeanne Jugan à Ma Maison de Namur!
Nous la célébrerons le vendredi 30 août prochain. Monseigneur Remy Vacottem, Evêque émérite de Namur, présidera l’Eucharistie qui aura lieu à 15h.
Depuis le début du mois d’août, nous préparons activement la fête de Sainte Jeanne Jugan .
Des panneaux d’affichage annoncent l’évènement. Pour découvrir la vie de Jeanne, un grand tableau présente un jeu qui consiste à repérer au moyen de photos numérotées, les endroits et personnes connus de Jeanne tout au long de sa vie. Des feuillets avec les noms correspondants à ces images, suivis de quelques questions sont à la disposition des Résidents et Amis. Cela suscite beaucoup d’émulation et de questionnements dans la maison favorisant de nombreux échanges.
A une question "Et pour vous aujourd’hui, comment est-ce que la vie de Ste Jeanne Jugan vous parle ?"
Une résidente a donné son témoignage, en voici quelques extraits :
"Merci Jeanne, d’avoir répondu à cette nécessité d’agir pour les personnes âgées d’alors, mais qui continue d’agir et d’accueillir les personnes âgées d’aujourd’hui avec des besoins un peu différents peut-être, mais qui demandent d’être aussi soulagées.
Merci Jeanne Jugan de m’avoir accueillie dans une de vos maisons, c’est avec joie que j’y vis comme résidente faisant quelques visites aux malades ou aux personnes isolées et exerçant mon activité physique dans l’entretien du jardin !
Quelle bénédiction aussi d’avoir à la maison la présence du Seigneur, l’Eucharistie journalière, la louange sans devoir sortir à l’extérieur !
Merci à vous toutes, mes Petites Sœurs qui continuez l’œuvre de Jeanne avec attention bienveillante pour chaque résident et résidente.
Vive Sœur Marie de la Croix !"
Signé Chantal Baise, 86 ans
Et vous, chers internautes connaissez-vous Jeanne Jugan ?
Jeanne naît à Cancale en 1792. Son Père marin pêcheur, disparaît en mer en 1796. Elle connait très jeune une vie de travail. Ayant entendu l’appel de Dieu, elle renonce au mariage et part en 1817, à St Servan, où elle se met au service des malades et des pauvres. Au cours de l’hiver 1839, Jeanne est prise de compassion à la vue d’une vieille femme aveugle, infirme et abandonnée. Elle la prend sur ses épaules et monte l’étroit escalier de bois qui mène à La Mansarde où se trouve le petit appartement qu’elle loue avec deux autres compagnes : Françoise Aubert, âgée de 72 ans et Virginie Trédaniel, une jeune orpheline de 17 ans. Arrivée chez elle, Jeanne dépose son trésor dans son lit, tandis qu’elle ira dormir au grenier.
Voilà c’est de ce geste d’amour que sont nées les Petites Sœurs des Pauvres.
Jeanne Jugan étant pauvre elle-même alla travailler et fit appel au partage pour subvenir aux besoins de sa protégée qui ne restera pas longtemps seule, rapidement elle sera accompagnée par une seconde, puis par une troisième …Après quatre années d’intense activité, Jeanne est dépossédée de son rôle de fondatrice et appelée à vivre en profondeur la Béatitude de la pauvreté. Par son rayonnement spirituel elle transmet aux futures Petites Sœurs la pureté du charisme des origines.
Unie au Christ, Jeanne nous a retracé le chemin de son Maître, un chemin à contre-courant aux yeux du monde, celui de l’humilié et de l’oubli, mais un chemin sans détour pour ouvrir notre Mansarde à Dieu et à chacun de nos frères.
Voici quelques photos de la "vie de la maison" qui témoignent que l’œuvre de Jeanne continue… !