Saint Joseph, aide-t-il vraiment les petites sœurs ? Voici quelques histoires quêtées auprès des petites sœurs de la communauté de Marseille, vécues par elles à Marseille ou ailleurs.
Une petite sœur raconte que dans sa communauté, on avait besoin d’une voiture mais pas d’argent pour la payer. Le besoin était de plus en plus urgent car nous avions bien deux voitures, mais l’une d’elle tombait en panne à tous les carrefours, ce qui était plutôt dangereux, et voilà que celle qui marchait bien, des flammes sortaient du pot d’échappement. Depuis des mois, on faisait connaître notre besoin, mais pas de résultats. Finalement, la mère supérieure se décide, on prie Saint Joseph, on commande la voiture sans avoir l’argent. Quelqu’un le lendemain, un mercredi apportait la somme nécessaire pour acheter la voiture.
En Algérie, on avait besoin d’une camionnette. Tout de suite, on demande à Saint Joseph, on va jusqu’à mettre une image de camionnette à ses pieds pour bien lui rappeler le besoin urgent… dommage que nous ayons mis une image avec une camionnette sans fenêtres et sans sièges à l’arrière … un oubli, mais Saint Joseph a exaucé comme nous lui avions demandé…
Il y a quelques années, le service d’hygiène était venu faire un contrôle à la cuisine. Tout allait bien sauf … la présence d’une statue de Saint Joseph, on nous demandait de la retirer car cela faisait problème, la statue n’était pas dans les matériaux requis pour une cuisine. Mais le cuisinier a bien défendu la cause : si vous retirez Saint Joseph de la cuisine, plus rien n’ira, le four tombera en panne, etc. Finalement, il a eu gain de cause et Saint Joseph continue à protéger la cuisine.
C’était en Espagne, jour de l’Epiphanie, on n’avait rien à donner aux résidents, inconcevable en Espagne et les résidents étaient sûrs de recevoir quelque chose, ils étaient même impatients. On prie Saint Joseph, les petites sœurs sont si désolées de décevoir les résidents. Quelqu’un sonne à l’accueil, quelqu’un de passage dans la région, il venait d’acheter des turrὀns (confiserie espagnole très populaire) dans une pâtisserie et soudainement avait trouvé l’idée de l’offrir aux petites sœurs. Il y avait juste le nombre pour donner à tous les résidents.
Une histoire assez semblable à Marseille, cette fois, pour l’arbre de Noël, nous aurions bien voulu donner quelques friandises aux résidents, mais nous étions plutôt à cours. On appelle à l’accueil : un don de barquettes de fruits confits… juste le compte pour les résidents. Saint Joseph se trompe rarement dans les comptes !
Une petite sœur indienne raconte qu’un jour elle était en Inde, et la Mère supérieure n’avait pas suffisamment d’argent pour payer le personnel. Comme d’habitude dans ces cas-là, la communauté prie Saint Joseph, et un couple est venu donner la somme nécessaire pour le paiement au centime près.
C’était à Porto, pendant les travaux de la maison, il n’y avait plus d’argent pour payer les ouvriers. Les travaux allaient donc s’arrêter. Après la messe, une dame demande à voir la Mère supérieure et remet un chèque, la somme juste correspondant à payer le salaire des ouvriers. Merci encore Saint Joseph!