La maison-mère et le noviciat continuaient avec succès leur établissement et voyaient se presser dans leur enceinte des jeunes sœurs de plusieurs nations : françaises, belges, espagnoles, anglaises, irlandaises, écossaises, etc., ce qui donnait à la Tour Saint-Joseph un caractère cosmopolite assez accentué. On continuait à mettre en valeur la propriété. Au mois de novembre 1865, avait eu lieu le dessèchement du grand étang dont les exhalaisons au temps des basses-eaux faisaient craindre des fièvres ; et, tandis que des hommes faisaient les gros ouvrages, les Petites Sœurs transformées en pêcheuses prenaient le poisson au moyen de filets et à la main, Maintenant c’était un verdoyante prairie et le troupeau, paissant en liberté, alimentait de lait et de beurre le personnel de l’établissement.