Histoire
Ma Maison de Rennes
Le 19 janvier 1846, Jeanne Jugan est envoyée à Rennes pour la quête.
Bien accueillie, elle communiqua à sa supérieure ses impressions et ses désirs de soulager les pauvres de cette ville.
Dès le 28 février de la même année, dix "bonnes vieilles" furent installées dans un pauvre local d’un faubourg de Rennes… Puis une maison pouvant contenir environ cinquante pauvres fut offerte providentiellement aux Petites Sœurs le 19 mars : saint Joseph préludait à son rôle de protecteur de la future Congrégation. C’était dans le quartier de La Madeleine, rue de Nantes juste en face de l’église des Saints Cœurs. Cette maison sera démolie en août 1971. L’endroit devient trop étroit pour la multitude de pauvres à accueillir, aussi une nouvelle maison est acquise en 1851, faubourg de Paris, à l’emplacement actuel. C’est dans cette maison qui devient pour un temps la Maison-Mère que Jeanne Jugan prononce ses vœux perpétuels le 8 décembre 1854. À cette époque, l’Abbé Lelièvre décrie la situation : "Cent cinquante novices et postulantes étaient rangées dans la cour. Derrière elles, environ trois cents pauvres et les Sœurs de la maison des vieillards… Elle est grande, située hors des faubourgs, enserrée entre la route et la rivière, avec un air excellent, et absolument remplie et débordante. Comment tout ce monde fait-il pour vivre ? C’est un grand mystère. Il y a là des bénédictions qui font venir les larmes aux yeux." (Lettre du Père Ernest Lelièvre, 10 juillet 1855)
En 1856, le domaine de La Tour St Joseph étant acheté, la maison de Rennes abrite uniquement la communauté de Petites Sœurs qui va prendre soin des personnes âgées qui seront jusqu'à 300. Un terrible incendie eut lieu le 4 Février 1906, durant lequel des personnes âgées ont perdu la vie.
Au cours des années, des transformations se succèdent pour s’adapter aux besoins des résidents. En Février 1967, le détournement de la Vilaine qui passait dans le jardin, et l’aménagement d'un rond-point au bout de l'avenue du Général Leclerc - terrain acquis par la Ville – donne une plus grande salubrité des lieux.
En 1969, une partie de la maison est démolie afin de reconstruire un nouveau bâtiment qui sera achevé en 1972.
Puis avec les années, des améliorations ont lieu, des transformations à l’intérieur des bâtiments permettent une meilleure prise en charge des résidents.
Mais aujourd’hui, le bâtiment de 1972 n’est plus aux normes et n’est pas aménageable. D'où la décision de construire sur le terrain un nouvel EHPAD.