ou Maud. Impératrice, épouse heureuse d’Henri l’Oiseleur, roi de Germanie, elle eut beaucoup à souffrir de ses deux fils après la mort de son mari. Othon, le premier empereur de Germanie, lui reprochait ses libéralités pour les pauvres et les monastères sous le prétexte qu’elle ruinait le pays. Elle pacifia ces querelles puis s’en remit à la paix de la vie monastique des moniales bénédictines en Saxe. Elle et son mari s’étaient beaucoup aimés pendant les vingt années de leur mariage, aussi demanda-t-elle à être transportée là où il était enterré, afin de reposer près de lui.
Il est juste de considérer tant de grands exemples, de courber la nuque et de rester au poste que nous assigne l’obéissance. Ainsi ferons-nous cesser nos vaines querelles et parviendrons-nous sans tache au but où nous appelle la vérité, si vous coupez court aux emportements criminels où vous entraînent vos rivalités et entendez l’appel à la paix et à la concorde que vous lance notre lettre.