Turibio de Mogrovejo fut un grand bienfaiteur des Indiens du Pérou, qui avaient fort à souffrir de la cupidité des Espagnols qui avaient conquis leur pays. Originaire de Mayorga, en Espagne, il fut nommé, par le roi Philippe II, archevêque de Lima, un diocèse grand comme la moitié de la France. Il visita trois fois ses fidèles chrétiens d’origine indienne. Cela durait chaque fois sept ans. Il lutta contre les autorités royales, ouvrit un séminaire, fit prendre conscience aux chercheurs d’or qu’ils ne devaient pas les traiter comme des esclaves. Doux, patient, habile, d’un courage indomptable, il transforma l’état des choses au Pérou, rendant à tous leur dignité d’hommes.
Depuis que je suis ici, je n’ai pas arrêté. Je parcourais activement les villages, je baptisais tous les enfants qui ne l’avaient pas encore été. Quant aux enfants, ils ne me laissaient ni réciter l’office divin, ni manger, ni me reposer tant que je ne leur avais pas enseigné une prière.