Evêque et confesseur. Originaire de Thessalonique, il se rend en Egypte où, durant cinq ans, il mène une austère vie d’ermite dans le désert de Scété. Il vient alors en Palestine dans le désert, et, miné par une tumeur au foie, il s’en va à Jérusalem pour y mourir. Nous connaissons alors quelle fut sa vie par un moine, Marc le Diacre, qui nous en donna quelques aperçus. Mais Dieu en voulait autrement. Porphyre reçoit la vision du Christ crucifié avec le bon larron et il retrouve la santé. Ne voulant pas quitter la ville sainte où se trouve la croix, il devient cordonnier pour gagner sa vie. Ordonné prêtre, il obtient d’être l’un des gardiens de la vraie croix et peu de temps après, il est choisi comme évêque de Gaza où sa charité et ses dons de thaumaturge transforment la ville païenne en une ville chrétienne.
Trois jeunes enfants étaient tombés dans un puits. Saint Porphyre mit tout en œuvre pour les remonter, dans une corbeille, tous les trois ensemble. Lorsqu’ils arrivèrent sur la margelle du puits où saint Porphyre se tenait, il pleura et se réjouit en chantant : « O vous, toutes les œuvres du Seigneur, bénissez le Seigneur. »