Confesseur. Neveu du catholicos saint Houssik, il fit de brillantes études dans les lettres syriaques et helléniques. Secrétaire du roi, il interrompit sa carrière administrative pour devenir moine et prêtre. Il constata que beaucoup des fidèles chrétiens avaient un christianisme superficiel, ne lisant pas les Saintes Ecritures, la langue arménienne n’étant pas alors une langue écrite. Il perfectionna un alphabet et commença aussitôt la traduction de l’Ecriture Sainte et celle des Pères de l’Eglise de Cappadoce. L’un de ses disciples, Koriun, fit de même pour la langue géorgienne. Il multiplia les voyages apostoliques, ouvrant des écoles et fondant des monastères aux nombreux calligraphes. Il travaillait à préserver l’identité culturelle de son peuple et il est l’un des plus grands docteurs de cette Eglise. L’Eglise apostolique arménienne en fait mémoire le 5 juillet.
La première de toutes les belles choses, c’est tu ne l’ignores pas, d’acquérir sans cesse Dieu et de devenir de plus en plus à Dieu par la familiarité avec lui et l’élévation vers lui.