Aîné des dix-huit enfants d’un avocat breton, Louis naît à Montfort, près de Rennes. A 19 ans, il entre au séminaire Saint-Sulpice de Paris. Prêtre en 1700, il devient aumônier de l’hôpital de Poitiers. Il partage la table des pauvres malades et regroupe les jeunes filles désireuses de servir les pauvres. Parmi elles, Marie-Louise Trichet, fille d’un haut magistrat qui, lui, ne l’entend pas de cette oreille. Les réformes de Louis-Marie indisposent la bourgeoisie de la ville qui le congédie de l’hôpital. Mais les missions attirent Louis-Marie. Il se rend à Rome pour demander d’être envoyé au loin. Le pape l’envoie… en France comme prédicateur des missions paroissiales. Là encore il déchaîne l’enthousiasme des uns et la colère des autres : « Monsieur de Montfort est fou. » Entièrement voué à la Mère de Dieu, il écrit « L’amour de la sagesse éternelle » et surtout le « Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge ». Il mène les foules à Jésus par Marie. Vient le temps des fondations. Les jeunes filles de l’hôpital de Poitiers deviennent l’oeuvre des « Filles de la Sagesse ». Il rêva aussi d’une petite compagnie de prêtres pour les missions populaires : les Missionnaires de la « Compagnie de Marie » qui ne verront le jour qu’après sa mort.
Je vous livre et consacre mon corps et mon âme, mes biens intérieurs et extérieurs et la valeur même de mes bonnes actions passées, présentes et futures, vous laissant un entier et plein droit de disposer de moi et de tout ce qui m’appartient, sans exception, selon votre bon plaisir, à la plus grande gloire de Dieu, dans le temps et l’éternité.