Son père était sacristain dans un petit village des environs d’Archangelsk, dans l’extrême nord de la Russie. Jean aimait les longues liturgies.
Il poursuivit ses études à l’Académie théologique de Saint-Pétersbourg et, malgré bien des peines, il servait Dieu joyeusement. Attaché à la cathédrale de Cronstadt, il évangélisa ce port de guerre où se mêlaient l’injustice sociale, la misère et la dégradation morale. Pendant 32 ans, il y mena ce ministère pastoral, y ajoutant l’éducation des enfants et puisant sa force dans la liturgie. Bientôt les foules vinrent à lui. La poste même dut ouvrir un service spécial pour lui distribuer les lettres qu’il recevait. Apôtre de la communion fréquente, il voyait venir à lui tant de gens pour se confesser qu’il accepta la confession publique. A tous, il communiquait la grâce de la présence du Christ.
La tristesse est une apostasie et la mort du coeur.
Il n’y a rien de plus vivifiant que la liturgie.
Quand le Christ est dans le cœur, nous sommes contents de tout. Ce qui était gêne nous devient le plus parfait bien-être et notre tristesse se change en joie.