Confesseur. Né à Reims dans une famille bourgeoise, il est chanoine à 16 ans au chapitre de la cathédrale. Son avenir est assuré.
Il est jeune séminariste quand il doit prendre en charge ses six frères et soeurs plus jeunes, à la mort de ses parents. A cause de ces responsabilités familiales, il hésite à poursuivre jusqu’au sacerdoce. Poussé par son père spirituel, il accepta de devenir prêtre à 27 ans. L’éducation de la jeunesse le passionne. Il ouvre des écoles gratuites pour les petites filles, puis pour les petits garçons. Pour les éduquer, il fonde une congrégation : les Frères des Ecoles chrétiennes. Pour s’y consacrer, il renonce à sa charge de chanoine qui lui assurait des ressources et distribue aux pauvres sa part d’héritage. Le bon bourgeois rémois partagera désormais la pauvreté de ses frères. Malgré les procès que lui font les maîtres d’écoles pour concurrence illicite, malgré les contradictions à l’intérieur même de son Ordre, saint Jean-Baptiste poursuit son oeuvre, inventant une spiritualité et une pédagogie nouvelles. C’est ainsi que l’apprentissage de la lecture se fait, dans ses écoles, non sur le latin, mais sur le français ! Au milieu des tribulations, l’oeuvre s’étend à travers la France et aujourd’hui encore, à travers le monde. Il meurt un Vendredi Saint, lui dont le coeur, des années durant, avait été transpercé par les trahisons et les calomnies. Le pape Pie XII l’a déclaré « patron de tous les éducateurs chrétiens ».
Priez instamment le Dieu des cœurs que, du vôtre et de celui de vos frères, il n’en fasse qu’un dans celui de Jésus.
C’est le seul esprit de Jésus Christ qui doit animer toutes nos actions pour les rendre saintes et agréables à Dieu.