Confesseur. Nous connaissons l’origine germanique de son nom : « Fulc » peuple et et « Bert » brillant. Tel fut bien l’évêque carnute, à la fois musicien, savant et hagiographe. On ne sait d’où il vient, mais on sait que Gerbert fut son maître à l’école de Reims. Gerbert devint pape sous le nom de Sylvestre II. Celui qui est le « pape de l’an mille » le fait venir à Rome. Précepteur du fils du roi Hugues Capet, il fonde à Chartres une école appelée à une grande notoriété. On n’y apprend pas seulement la théologie, mais encore la géométrie, la médecine, la philosophie. Nombreux et fidèles seront ses disciples. Le roi le fait nommer évêque de Chartres en 1007. Il sera un évêque consciencieux et intègre, soucieux de l’indépendance de l’Eglise, mais aussi de paix et de concorde, dans le respect des personnes. C’est ainsi qu’il cherche à réconcilier le comte de Blois avec le roi de France. En 1020, la cathédrale de Chartres disparaît dans les flammes. Fulbert se démène pour financer la construction d’une nouvelle basilique. La crypte en subsiste encore. Ses dons musicaux furent mis au service de la liturgie et au service du culte marial qu’il contribue à développer ; Notre-Dame était souveraine à Chartres.
Marie est la mère du Créateur de tout, incomparablement conjointe avec Lui.
M’est avis que tous les psaumes seraient bien superflus, si ne les fondait la dévotion de ceux qui les chantent.