Catalan, originaire des environs de Barcelone. Il fut d’abord apprenti tisserand, profession familiale. Puis il fut typographe, juste le temps d’aimer la diffusion de la Parole de Dieu par la presse. Il trouva sa voie à 22 ans en entrant au séminaire de Vicq. Prêtre, il parcourt la Catalogne, chapelet en main, distribuant des brochures édifiantes qu’il avait lui-même imprimées. Mais ces horizons étaient encore trop étriqués à ses yeux. En 1849, il fonde une nouvelle congrégation à vocation missionnaire : « les Fils de Marie Immaculée », qu’on appelle les Clarétains. En 1850, le Pape le nomme archevêque de Santiago de Cuba, et cela ne le déconcerte pas. Il y exerce un intense apostolat, homme de feu brûlé par l’amour du Christ. Là encore il imprime et distribue images et brochures, prend la défense des esclaves, condamne les exactions des grands propriétaires, ce qui lui attire bien des ennemis. Il échappe alors à quinze tentatives d’assassinat. En 1857, après 6 années d’un tel ministère, la reine Isabelle l’appelle en Espagne comme conseiller et confesseur. En 1868, la révolution éclate. Saint Antoine-Marie suit la reine, réfugiée à Paris. Les Clarétains sont expulsés de leurs six maisons et fondent en France celle de Prades. Il prend part au concile du Vatican en 1869 et 1870. Au retour, il se retirera, dans le sud de la France, au monastère cistercien de Fontfroide où il meurt.
O mon Jésus ! Je vous demande une chose que vous m’accorderez, j’en suis certain. Je vous demande votre amour. Je vous demande les flammes de cet amour que vous avez apporté du ciel sur la terre. Un feu divin, un feu sacré !
La meilleure disposition à l’union avec Dieu, c’est l’intimité avec Notre Seigneur et la vie d’amour.