« Jour où l’Eglise intercède pour ses membres endormis dans la mort et qui souffrent dans une ultime purification avant d’entrer dans la gloire » (Martyrologe de Solesmes). Saint Odilon, abbé de Cluny, établit, dans le millier de monastères qui dépendaient de la grande abbaye bourguignonne, un office liturgique à l’intention de tous les frères défunts.
L’extension de l’influence clunisienne étendit cette coutume à l’Eglise universelle en même temps que se précisait la doctrine concernant les âmes du purgatoire.
Lorsque les fidèles témoignent aux défunts l’affection d’un cœur qui se souvient et qui prie, leur action est sûrement profitable à ceux qui méritèrent, de leur vivant, que de tels suffrages leur soient appliqués après cette vie.