"Dieu me veut pour Lui" Jeanne Jugan
Le 25 octobre 1792 est un jour de joie pour la famille Jugan : Jeanne vient agrandir la famille !
Joseph Jugan, le père de Jeanne est pêcheur comme la plupart des hommes de Cancale, ville bretonne où vivent Jeanne et les siens. Quatre ans plus tard, son père disparaît en mer, laissant Marie Horel sa femme et ses cinq enfants dans la pauvreté.
Pour aider le foyer familial, Jeanne est successivement servante, aide-cuisinière, infirmière à l’hôpital du Rosais de Saint-Servan, employée de maison et garde-malade… Au cours de ces premières années de service, Jeanne découvre le visage des Pauvres, elle apprend à les entourer, à les soigner.
A la demande en mariage d’un jeune marin, elle répondra : « Dieu me veut pour Lui, Il me garde pour une œuvre qui n’est pas connue, pour une œuvre qui n’est pas fondée ».
Vers 1817, Jeanne prend la décision de devenir tertiaire eudiste de la Société du Cœur de la Mère Admirable. Les tertiaires mènent une sorte de vie religieuse à la maison où travail et prière scandent leur journée.
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